Bien que mes parents désapprouvaient, j'avais continué de vivre à la Coterie, pour l'instant, je me plaisais là-bas, j'aimais vivre en communauté et je m'entendais super bien avec Cam, donc pourquoi partir ? Mon père, Eros, nous avais fait un beau cadeau, un super machine à café, elle faisait le bonheur de tout le monde et je reconnais que c'était un très beau geste de la part d'Eros, il essayait de revenir vers moi et je le laissais faire, plutôt que de le repousser. Alors je ne savais pas si un jour nos relations pourraient être correcte, mais il faisait des efforts, il regrettait ses actes passés et j'avais envie de lui laisser une seconde chance, nous y avons tous le droit. Je faisais aussi la connaissance de Wayne, mon père biologique, avec qui je m'attendais très bien, s'était un homme fantastique, très simple et cela me plaisait. Je m'entendais très bien avec mes demi-sœurs. Ma relation avec ma mère était encore un peu compliquée, elle avait fait un pas vers moi, mais comme toujours, il y avait des arrière-pensées.

Alors que je prends mon petit-déjeuner sur la terrasse, il fait beau, autant profiter de l'extérieur, je n'aimais pas du tout être enfermé, un de mes colocataires vient me demander si j'ai des cigarettes, je lui rappelle que je ne fume plus depuis plusieurs mois, oui, j'avais banni cette mauvaise habitude et je me sentais mieux. J'avais repris le sport et je cherchais un travail, un travail liés à mes diplômes et à mes compétences, j'avais finalement décidé d'arrêter d'être homme à tout faire, ce n'était pas fait pur moi, j'avais plus d'ambition et je n'avais pas envie d'être bloqué à cause de mon passé.

Il est 12h30 quand j'arrive chez Williams Cosmetics, je me rends à l'accueille et je demande Maddison William, l'hôtesse d'acceuil me regarde de haut en bas et me dit que sa patronne ne veut voir personne, je lui précise que je suis son fils, j'ai peut être un passe droit. Elle cesse alors de bavarder sur son téléphone portable et me propose de m'accompagner jusqu'au bureau de ma mère. Alors que nous traversons les couloirs, j'ai l'impression qu'elle flirt un peu avec moi, qu'elle ne s'attende rien en retour, en plus de ne pas être mon style physiquement, sa façon de parler de m'attire pas du tout. Nous arrivons enfin au bureau de ma mère, elle toc et entre pour annoncer ma venu à ma mère. Je peux enfin rentrer dans le bureau. Je fais un sourire à ma mère. « Bonjour...tu prends une pause déjeuné? »  


 

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

Maddison n'avait pas revu son fils depuis qu'elle avait pris l'initiative de se rendre à la coterie. Elle considérait avoir fait un énorme effort pour se rendre "chez lui"... Si l'on peut appeler cet endroit ainsi... Maintenant s'il veut la revoir, c'est à lui de le faire.
Leur dernier échange ne s'était pas trop mal passé... Ça n'avait rien de chaleureux mais ils avaient réussi à parler sans se prendre la tête et ils s'étaient même quitté en bon terme. Alors oui elle considérait avoir fait un réel effort en se rendant dans cet endroit infâme pour se livrer un peu à son fils. Parler de Wayne n'étant pas facile pour elle. C'est qu'il y a tellement à dire à propos de lui...

D'ailleurs en parlant de Wayne, ils ont gardé contact. C'est étrange à chaque fois qu'elle reçoit un message de sa part. Un tas d'émotions refont surface et elle a parfois du mal à tout assimiler. D'autant plus que les absences fréquentes d'Eros lui laissent pas mal de temps pour cogiter et se replonger dans ses souvenirs de jeunesse.

Ce qui n'a pas changé par contre, c'est son acharnement au boulot. Maddison passe le plus clair de son temps dans les bureaux de son entreprise. Elle aime être ici. Le temps passe toujours trop vite quand elle est plongé dans le travail. Et puis ça lui évite de trop cogiter.
 Elle était d'ailleurs plongée dans un dossier quand on frappa à la porte. Sa secrétaire était là... Lui annonçant la visite de son fils comme si elle ne croyait pas à ce qu'elle disait. C'est vrai qu'il n'est pas très connu ici. Beaucoup de ses employés pensent qu'elle n'a qu'une fille. Maddison lui dit alors de le laisser entrer et c'est donc en voyant la bouille de son gamin qu'elle finit par esquisser un sourire. Léger mais bien présent.

_ Bonjour...

Ses lunettes de vue sur le nez, elle ne bougea pas de sa place. Les Williams ne sont pas des plus tactiles ou chaleureux entre eux. Plus depuis qu'elle est avec Eros en tout cas. D'ailleurs il ne serait pas étonnant qu'il fasse une remarque sur ses lunettes étant donné qu'il ne l'a jamais vu en porter. Bref, elle répondit à sa question tout en refermant son dossier.

_ Ce n'était pas prévu. Mais étant donné que tu es venu te perdre par ici, je vais t'accorder ce privilège.

Il ne fallait pas chercher bien loin son surnom de reine des glaces.

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Pando

J'avais eu une matinée bien chargée, j'avais répondu à des annonces pour différents boulots, je voulais reprendre ma vie en main, il n'était pas trop tard, Wayne disait qu'il n'était jamais trop tard. Cependant, au vu de mon passé, ce n'était pas facile de trouver un travail, il faut dire que j'avais un casier judiciaire qui n'était pas des plus élogieux, mais je me disais, qu'un employeur voudrait peut-être me laisser une chance. Du coup, j'avais vraiment abandonné mon look cheveux très et barbe qui descend trop bas, pour un look plus classique, mais u look qui me plaisait, car en regardant dans le miroir, j'avais l'impression de retrouver la personne que j'avais été avant la prison.

Je me rends compte que je ne suis pas loin du travail de ma mère et je me dis que je pourrais lui proposer de déjeuner avec moi, alors je ne sais pas si elle va accepter et encore moins si elle est là, mais qui ne tente rien à rien. Je me rends donc chez "William's Cosmetics" et je demande à la personne de l'accueil à voir Madame Williams, en lui précisant que je suis son fils. Tout en flirtant avec moi, la secrétaire me dit que Madame Williams n'avait jamais parlé d'un fils, je ne suis pas du tout étonné, pour Maddison et Eros, il n'y en a que pour leu fille, moi, je suis...le vilain petit canard.

La secrétaire m'accompagne jusqu'au bureau de la patronne et annonce ma présence. Je rentre dans le bureau de ma mère et j'ai le droit à un bonjour, assez froid, comme toujours. Avec Maddison, il ne faut pas s'attendre à davantage, pas étonnant qu'Eros aille voir ailleurs. Chez les Williams, il n'y avait jamais vraiment de tendresse, à croire que l'on ne sait pas faire. Wayne est tellement différent, quand je le vois proche de ses filles, leur faire des câlins, être un papa tendre, décidément, j'étais passé à côté de quelqu'un de formidable et je comptais bien rattraper le temps perdu. J'avais eu du mal avec les premiers gestes tendres de Wayne ou même de mes sœurs, mais aujourd'hui, je m'y étais fait. Quand je les voyais, je n'étais plus étonné, braqué ou de marbre, quand Wayne me prenait dans ses bras, je me sentais bien avec lui, je me sentais revivre.

Maddison reste de marbre face à ma demande, en même temps, à quoi j'aurais pu m'attendre ? Qu'elle soit contente de me voir? Il ne faut pas rêver non plus, elle ne m'apprécie pas spécialement, je m'étais aussi fait à cette idée. Elle me dit que ce n'était pas prévu, mais que vu que je suis là, elle va m'accorder un privilège. Es-ce que cela me blesse ? Bien entendu ! Alors je ne demandais pas une effervescence d'émotion ou des cris de joie, mais j'aurais aimé un tout petit peu plus d'enthousiasme et peut-être de chaleur. « Je ne suis pas venu ici pour que tu m'accordes un privilège...je voulais juste que tu acceptes parce que tu en avais envie... » Là, tout de suite, je me demande pourquoi je suis venu ici. Elle était certes venue à la Coterie, mais s'était uniquement parce qu'elle savait que je savais pour Wayne, elle ne serait pas venue sans cela. Et là, je viens et encore une fois, j'ai l'impression que cela l'a fait plus chier qu'autre chose. Je sors alors du bureau, je me dis qu'avec elle, les relations ne pourrons jamais changer, elle ne souhaite pas.  


 

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Le boulot... il n'y a que çà qui compte pour Maddison. A l'époque où elle était avec Wayne, c'était totalement différent. Elle était certes bosseuse, mais elle savait aussi s'amuser et prendre du temps pour elle. Aujourd'hui l'ancienne Maddison semble bien loin. S'amuser... elle ne sait plus trop ce que c'est. Et elle considère avoir passé l'âge pour certaines choses. De toute façon, elle a rarement l'occasion de pouvoir sortir avec son mari. Eros n'est jamais là... et quand il est là, il n'est pas vraiment avec elle.

Alors comme d'habitude, elle était dans les locaux de son entreprise et elle ne comptait pas ses heures. Ce n'est que lorsque son fils débarqua dans son bureau qu'elle coupa enfin ce qu'elle était entrain de faire. Elle ne se leva pas pour autant. Pour quoi faire après tout ?... le prendre dans ses bras ?... ce serait tellement bizarre... ils ne font pas cela. Pas chez les Williams.

Maddison était heureuse de le voir dans son bureau. Mais le montrer est tout autre chose. Elle lui a quand même offert un sourire... léger certes, mais bien présent. Eros est la cause de cette forteresse qu'elle s'est battit. Elle n'était pas comme cela avant lui... enfin pas autant. Et il faut avouer que les années n'ont pas arrangé les choses.

Son fils venait pour qu'ils déjeunent ensemble et Maddison accepta volontiers. Mais un simple oui n'était pas suffisant. Elle a cette façon de parler qui le blesse à chaque fois. Ce qu'il peut être gamin parfois. Elle en lâcha un soupir tout en enlevant ses lunettes.

_ Je n'ai pas dis que je n'en avais pas envie... ce que tu peux être susceptible mon fils.

Il sortait du bureau alors qu'elle se levait quand même. Elle prit le temps de prendre son sac avant de le suivre. Oh elle n'ira pas lui courir après dans les couloirs.

_ Lonas !!!

C'était sortit un peu fort et d'un ton autoritaire. Un peu à la façon dont elle le réprimandait lorsqu'il était petit et qu'il n'obéissait pas. C'était juste histoire qu'il s'arrête et l'attende. Il est venu ici pour la voir, qu'il ne fasse pas l'enfant.

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Pando

Loin de moi l'idée de vouloir que Maddison me saute dans les bras, mais j'aurais qu'elle soit contente de ma venue, j'aurais peut-être aimé qu'elle le montre, mais pour Maddison, seule Maddison comptait et Eros aussi. Je passe outre cet accueil assez glaciale et je lui propose de faire une pause. Elle devait être ici depuis des heures et ne repartirait pas avant très tard dans la nuit, cela ne fait aucun doute. J'avais passé plusieurs entretiens dans le coin et je voulais en profiter pour déjeuner avec Maddison. Encore une fois, je ne m'attendais pas à ce qu'elle saute de joie face à ma proposition, je me serais même contenté d'un simple "oui" mais sa réponse me blesse, je dois bien le reconnaître. Elle me dit que ce n'était pas prévu, mais comme j'étais venu, elle allait m'accorder ce privilège. Je n'avais pas besoin de privilège ! Je voulais juste qu'elle accepte par envie, mais c'était trop demander. Je ne me gêne pas pour lui dire ce que je pense et je fais demi-tour. Je me dis même qu'il faut que j'arrête de lui courir après, elle n'a pas besoin de moi dans sa vie, elle me le fait bien comprendre et je me dis qu'il est peut-être temps que je l'accepte et que je passe à autre chose.

Après tout ce que j'avais traversé et pour mon bien, j'avais besoin de relation saine dans ma vie. Wayne m'apportait cela, il avait sa façon à lui d'être simple et surtout d'apporter un apaisement, à mon âme encore un peu trop torturé. Je traverse le hall qui mène à l'ascenseur, une des hôtesses me demande si j'ai besoin d'être raccompagné, je ne prends pas ma peine de répondre, puis je sais encore prendre un ascenseur et appuyer sur le bouton.

J'attends Maddsion m'appeler, mais je ne m'arrête pas, je rejoins l'ascenseur et j'appuie sur le bouton. Alors que j'attends l'ascenseur, Maddison me rejoint, je me tourne vers elle. « Oui? » Je venais ici en tout bien, tout honneur, avec toutes les meilleures pensées et sans aucune arrière-pensée, contrairement à elle, quand elle était venue à la Coterie. Je voulais juste prendre le temps de passer du temps avec ma mère, pour un déjeuner.  


 

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Lonas faisait un effort en débarquant dans son bureau. Alors soit il avait quelque chose à lui demander, soit il était vraiment là juste pour passer du temps avec elle. Ce dont elle doutait quand même. Mais il était là et c'était bien l'essentiel. Elle aurait du accepter avec un sourire poli, comme l'aurait fait n'importe quelle mère. Mais Maddison n'est pas une maman comme les autres.
En moins d'une minute, elle avait réussit à contrarier son fils. Il faut dire qu'il lui en faut peu pour monter dans les tours à celui-là. Mais bon, de toute évidence, elle s'était mal exprimé. Cela ne veut pas dire pour autant qu'elle ira s'en excuser.

Après avoir posé ses lunettes sur son bureau et attrapé son sac, elle le suivit dans les couloirs. Des regards indiscrets surveillaient la scène. Lonas n'était pas connu ici et forcément la nouvelle du fils qui débarque avait vite fait le tour des bureaux. Mais Maddison arriva à remettre tout le monde au travail en un simple regard froid et autoritaire. Puis elle finit par retrouver son fils devant l'ascenseur. Elle était certaine qu'il n'aurait même pas chercher à retenir la porte s'il avait déjà été à l'intérieur. Le regard de son fils et cette façon de lui répondre... rahh ce qu'il peut être agaçant !

_ Tu as finis tes enfantillages ? Tu sais que j'ai passé l'âge de te courir après.

L'ascenseur s'ouvrit et elle entra avec lui tout en appuyant sur le bouton pour aller au rez-de chaussée.

_ Je suis ravie de déjeuner avec toi. Cà te va ?

Bouh quel effort elle faisait en admettant cela! d'ailleurs, elle ne l'avait pas regardé en face tout de suite. Ce n'est que lorsqu'elle eut finit cet aveu qu'elle tourna le regard vers lui. Son fils, elle l'aime plus que tout... mais c'est compliqué pour elle de le montrer. L'amour... elle ne sait plus trop ce que c'est depuis très longtemps.

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Je n'avais pas vraiment calculé le faite de débarqué au bureau de Maddison, c'est bien pour cela que je ne lui avais pas envoyé de message. Mais n'étant pas loin de son travail, j'avais eu envie de lui proposer de déjeuner avec moi et contrairement à elle, je venais sans aucune arrière-pensée. Je m'étais donc présenté à l'accueil et l'hôtesse m'avait naturellement refusé l'accès à Maddison, elle avait cependant cédé quand je lui avais dit être son fils, et même avoir montré mes papiers d'identité. Maddison me fait un accueil glacial, en même temps, je ne m'attendais à rien d'autre venant de sa part. Je lui propose que l'on aille manger un morceau et sa réponse me blesse, elle me fait clairement comprendre qu'elle n'en avait pas envie, mais qu'elle allait me faire le privilège de m'accompagner. Après lui avoir dit que je ne voulais pas qu'elle se force, j'avais fait demi-tour et j'avais pris la direction des ascenseurs, me moquant complétement de son appel.

Elle me rattrape devant l'ascenseur. « Mais personne ne t'a demandé de le faire... » J'étais venu lui faire une proposition, elle avait refusé et j'étais partis, point final ! Quand l'ascenseur ouvre ses portes, j'y entre et Maddison rentre juste après moi. Elle me dit alors "Je suis ravie de déjeuner avec toi. Cà te va ?" Je pose mon regard sur elle, décidément, elle avait vraiment rien compris. Je ne voulais pas qu'elle se force, je voulais qu'elle vienne par envie, parce qu'ELLE en avait envie. « Mais putain, je ne suis pas venu ici pour te forcer à quoi que ce soit...j'étais dans le coin pour un potentiel travail et je me suis dit que nous pourrions déjeuner ensemble... » L'ascenseur arrive à destination et j'en sors rapidement, je ne suis pas fan des endroits trop clos ! « Si tu viens avec moi, c'est parce que tu en as envie...ne viens pas pour une autre raison. »     


 

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Pando

Maddison n'avait pas pour habitude de recevoir sa famille dans son bureau. Eros n'y mets jamais les pieds... et les enfants ne viennent jamais non plus. Enfin Selena ne vient plus depuis qu'elle a quitté l'entreprise familiale. Alors voir débarquer Lonas à l'improviste, c'est assez déstabilisant. Pas assez cependant pour déclencher une vague de sensibilité chez Maddison. Elle aurait pu accepter volontiers l'invitation de son fils... mais çà n'aurait pas été elle si elle avait simplement dit oui.
Et comme à son habitude, le jeune homme le prit mal et tourna les talons. C'est fou ce qu'il peut être susceptible celui-là.
Maddison quitta quand même son bureau pour le suivre. Mais loin d'elle l'idée de lui courir après. Surtout pas ici, devant tout son personnel. C'est donc l'attente devant l'ascenseur qui lui permit de rattraper son fils. Maddison lui fit quand même remarquer qu'elle n'avait plus l'âge de lui courir après. Et sa réponse la fit légèrement sourire.

Dès que l'ascenseur s'ouvrit, elle entra après lui. Le silence pesant s'installa jusqu'à ce qu'elle se lance dans un aveu. Evidemment qu'elle est heureuse de déjeuner avec lui... Mais le dire est tout autre chose. D'ailleurs si c'est difficile à dire pour elle, c'est tout aussi difficile à entendre pour lui. Lonas n'entend que ce qu'il veut. Le voilà qui s'emportait alors qu'elle venait tout juste de lui dire qu'elle était contente de déjeuner avec lui. Qu'il ne compte pas sur elle pour le dire une deuxième fois.

_ Parce que tu penses que je suis le genre de personne à me forcer ?

Non mais connait-il un minimum sa mère ? Jamais Maddison ne s'est forcé à faire quelque chose et encore moins pour faire plaisir à quelqu'un. Elle le regarda sortir de l'ascenseur. Le regard tout aussi foudroyant que lui. Ils ont le don de se foutre en rogne tout les deux. Il lui disait clairement qu'elle n'était pas obligé de le suivre. Elle aurait pu remonter directement dans son bureau mais elle voulait lui montrer qu'elle était là pour lui. Alors tout en le fixant, elle sortit de l'ascenseur. Par ce simple geste, elle lui montrait qu'elle venait par envie et non pas pour autre chose.

_ Où veux-tu aller ?

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Pando

Maddison et moi sommes faits du même bois, nous avons le même mauvais caractère, mais j'aime penser que j'ai une plus grosse force de caractère qu'elle, j'avais dû prendre cela de Wayne. Maddison a beau être forte pour plein de choses, elle s'écrase beaucoup trop face à Eros, je me demande encore comment elle fait pour se laisser traité aussi mal, je trouve qu'elle n'a pas d'estime pour elle-même et c'est bien triste. Mais bon, je ne me mêle pas de leurs affaires, pourtant ce n'est pas l'envie qui manque, mais quand il s'agit d'Eros, Maddison est stupide et aveugle, elle prendrait toujours son parti, elle le choisirait lui, comme elle l'a toujours fait. Je me dis donc que c'est une cause perdue.

Nous nous retrouvons dans l'ascenseur et pendant quelques secondes, il n'y a pas d'échange entre nous, jusqu'à ce qu'elle me dise "Parce que tu penses que je suis le genre de personne à me forcer ?" je tourne mon visage vers elle, afin de poser mon regard sur ma mère. « Tout dépend de la personne que tu as en face de toi... » Elle ne pourra pas dire le contraire, même si elle le prétend, elle est loin d'être stupide, elle sait très bien que j'ai raison.

Nous sortons de l'ascenseur et elle me demande où je veux aller manger, je ne suis pas difficile, après la bouffe de la prison, je crois que je peux tout manger. « Je mange de tout...donc je te laisse choisir... » Je lui fais un léger sourire. Je ne connais pas spécialement, voir par du tout, les goûts culinaires de Maddison, donc autant la laisser choisir et cela sera parfait pour moi.       


 

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Ils se retrouvaient à deux dans l'ascenseur et l'ambiance était tout sauf chaleureuse. Maddison faisait quand même attention à ce qu'elle disait... enfin autant qu'elle le pouvait. Ce n'était jamais facile pour elle de parler avec son fils. Mais ils arrivaient quand même à s'entendre de temps en temps.
Quand il lui dit que tout dépendait de la personne qu'elle a en face d'elle, Maddison tourna le regard vers lui. Un regard assez froid. Elle sait très bien de qui il parle. Il a assisté à de nombreuses disputes avec Eros. Ils ne sont pas tendre l'un envers l'autre et bien souvent, c'est Eros qui gagne la partie. Mais çà ne veut pas dire pour autant qu'elle s'écrase devant lui. Non, bien au contraire. Et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils se disputent si souvent.
Ne voulant pas jeter de l'huile sur le feu, elle préféra se taire et le laisser sur son idée. De toute façon, ils ne seront jamais d'accord au sujet d'Eros.

Une fois descendu de l'ascenseur, elle ne lui dit pas mais montra par ce simple geste qu'elle voulait vraiment déjeuner avec lui. Elle lui demanda même où il souhaitait aller manger. Il lui laissa le choix. Bon, elle ne va pas l'emmener dans ce restaurant très chic qu'elle aime fréquenter. Ce n'est pas un endroit qu'il va particulièrement aimer.

_ Il y a un restaurant italien au coin de la rue, on y mange très bien.

Des pâtes... lorsqu'il était petit, il ne voulait que çà. Peu importe comment elles étaient servies, il voulait des pâtes. Alors un restaurant italien serait parfait pour lui. Elle répondit à son sourire puis ils prirent la route jusqu'au restaurant. Se balader dans la rue au coté de son fils n'était pas anodin pour Maddison. Cà ne leur était pas arrivé depuis une éternité.

Pando

Ma relation avec ma mère, il y aurait de quoi en faire un bouquin, et même plusieurs tomes ! J'avais dû à passer au-delà du faite qu'elle m'avait laissé tomber et tout cela pour son mari, j'avais du mal à accepter qu'elle Eros plus que moi, bien que je m'y étais fait au fil des ans. Si certaines femmes veulent absolument des enfants et surtout leur apporter un amour incroyable, Maddison n'était pas ainsi. Je crois bien qu'elle n'avait jamais vraiment voulu de moi ou de nous et surtout qu'elle m'aimerait jamais, j'étais là et elle devait un peu faire avec, c'est la vie, il est trop tard pour qu'elle change.

Mais malgré tout, elle restait ma mère et j'avais envie de prendre le temps de déjeuné avec elle. Au début, elle n'avait montré que très peu d'enthousiasme face à mon idée, mais après quelques minutes, elle semblait plus enclin à passer du temps avec moi. Je sais bien que nous ne pourrions jamais avoir une relation mère/fils normal, elle ne le voulait pas, mais nous pourrions mieux nous entendre.

Alors que nous sortons de l'ascenseur, elle me demande où je veux manger, le lieu n'a que peu d'importance, je en suis pas du tout difficile, après la bouffe de prison, je mange de tout et il ne fait aucun doute que le restaurant qu'elle choisira ne sera pas comparable à la nourriture dont j'ai eu l'habitude. Elle me propose un restaurant italien, je porte mon regard sur elle et je lui fais un sourire. Son idée de l'italien est elle anodine ou se rappelle t'elle que j'adore les pâtes, depuis toujours, je pourrais en manger à toutes les sauces. « C'est parfait, un énorme plat de pâtes, voilà ce dont j'ai besoin... » Je souris et nous sortons de l'immeuble. Nous marchons dans les rues, nous ne l'avions pas fait depuis tellement longtemps. « Comment se passe ton travail? Tu es sur quel genre de projet en ce moment? »       


 

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