Grâce à l'expérience un peu étrange que la brune avait fait il y avait quelques semaines,  elle avait pu faire réparer la fuite du gros tuyau qui passait pile poil dans la salle de cours de yoga. Évidemment. Ben oui, après tout il n'y avait rien de si étonnant. La poisse, c'était comme un boulet traînant toujours aussi lourdement à son pied. Et ce quoi qu'elle fasse. Mais bon, elle s'était fait une raison et avait même finit par s'y habituer. À un point, que si tout allait bien, Charlie pensait immédiatement que ce n'était pas normal. Aujourd'hui, une pause s'imposait. Elle avait proposé à son propriétaire, une virée au centre commercial, en profitant pour passer par tous les stands de dégustation et se bourrer la panse dans un coin.

Attendant dans le grand hall, il ne tardait pas à arriver. Elle me reconnaissait de loin de toute façon.... Alors tout sourire elle se dirigeait vers lui, lui faisant une accolade.  « En pleine forme ! Et toi beau brun, tu vas bien ? Bonne ou mauvaise journée ? » En papotant, ils se dirigeaient dans le magasin.     « J'espère que tu es prêt à t'en mettre plein le ventre ! » L'idée lui plaisait en tout cas. Passer du temps avec lui encore plus. Elle ne se l'avouait pas, faisait tout pour de le cacher, mais au final, le résultat était le même, en sa présence, elle ressentait quelque chose, sans savoir quoi.

Cela faisait un moment, que ce charmant brun, au planning plus que surbooké, lui venait de plus en plus dans la tête. Comme si il venait se jouer d'elle, à la perturber plus encore qu'elle ne pouvait l'être à l'habitude. Mais afin de préservé ce lien d'amitié, il ne fallait pas y songer de trop, ni même y mettre de mots, histoire de savoir agir normalement et pas comme la fille intimidé qu'elle n'était pas (normalement) en sa présence. Voilà pourquoi elle avait proposé une simple sortir dans un supermarché, enfin plutôt dans une très grande surface. Histoire de se vider la tête à deux et de se faire plaisir en harpentant les allées dégustations du magasin. Charlie avait fait exprès de ne pas manger. Bon, ok. En fait elle n'avait surtout pas eu le temps, mais cela arrivait parfois. Souvent en fait, ces derniers temps. Faute de temps et aussi à cause de l'angoisse. Donc oui, cette virée avec cet homme lui faisant sans doute tourner la tête tombait à pic, car en sa présence, elle se sentait plus légère. Tellement plus, qu'il y avait de quoi devenir accrocs à ces rencontres.... Mais elle ne voulait surtout pas gâcher leurs amitié. C'est donc tout sourire et l'air de rien, qu'elle lui parlait, comme si de rien n'était. Entendre que des enfants dont il s'occupait, avaient trouvé une place, un foyer, une nouvelle mais, pour un nouveau départ.  « Tu fais vraiment un métier admirable tu sais. Grâce à toi ils vont enfin savoir ce que veux dire le mot famille ! Tu dois être heureux de cette nouvelle !!  »

Puis elle rigolait en disant qu'ils allaient avoir tout le loisir de faire les gourmands, aux stands de nourriture. Et franchement, c'était génial de pouvoir déguster des échantillons avant de prendre une décision. Le regard amusé, la brune le regardait, riant.  « Oh que oui je le sais ! Tu as un appétit d'ogre, sauf lorsqu'il s'âgit de pâte trop cuite !  » Référence au jour où elle avait voulu cuisiner ? Non pas du tout.... Bon, oui, un peu.  « Allez viens, suis-moi !  » Prenant son bras naturellement en l'entraînant dans les rayons.  « À cette heure-ci c'est parfait, il n'y a presque personne !  »

Charlie avait été une grande rêveuse et cela, depuis son plus jeune âge. Elle n'avait pas eu d'autres choix que de se laisser aller aux rêves avec une vie pareil, une vie remplie de chose misérable et de la recherche permanente et constante d'amour maternel.. Sans jamais en voir un bout. Malgrès tout, bien qu'elle n'ai pas reçu l'amour de sa Mère, elle avait ses amis, ceux du Loser's Club. Ils étaient sa famille, bien que les années les avaient un peu éloignés, séparé, le temps n'agissait pas sur ce lien, sur leurs liens. En preuve, l'an dernier, Asher était réapparu dans sa vie, puis ce fut après, Keelan et Ilan, et maintenant Oisin ! Charlie était aux anges, bien que la troupe ne soit pas au complet, mais franchement, le destin était magique non ? Oui il l'était. Le destin avait aussi mis Camilo sur sa route. Rapidement, durant ses nuit pleines d'angoisses et de peur à cause de ses terreurs nocturnes et de ses paralysies du sommeils, il était vite devenu cette lumière chaleureuse et rassurante dans ses nuits. Il comptait à ses yeux, plus que ce que la jeune femme l'avouait. Alors rire aujourd'hui avec lui en remplissant un sac de pleins de dégustations gratuites, c'était vraiment chouette.  « Tu es génial  ! Tu as la patience et un cœur si grand Monsieur le géant !  » Tirant la langue.  « Mais je ne comprends pas qu'on puisse être une famille d'accueil et avoir des préjugés sur les religions ou couleurs de peaux,, C' est vraiment n'importe quoi ! Ils ont le droit de rester famille d'accueil ? » Les injustices,, Rien de plus énervant.

« Hé bien il paraît qu'un bon appétit, veut dire bonne santé, alors bon,, c'est mieux ainsi !  » Disait-elle avec son éternel petit sourire en coin. Camilo se moquait de nouveau de ses pâtes complètement catastrophiquement dégoûtantes et surtout, immangeable. Oh elle ne lui en voulait pas, et savait bien qu'il ne faisait que de la taquiner en fait et cela la faisait plutôt rire.  « J'avoue être une championne en la matière, il fallait bien que j'excelle dans un domaine ! Mais tu sais.. C'était peut-être un stratagème afin que tu me fasses un bon plats ! » Le taquinant d'un sourire joyeux et un peu mutin. La jolie brune l'entraînait en prenant son bras, ne se rendant pas trop compte que son geste spontané pouvait être gênant et le rendre mal à l'aise.  « Tu as tout juste ! C'est comme un grand buffet rien que pour nous, c' est super !! » Puis finalement, après des arrêts aux stands, ils avaient décidé de se stopper un moment vers le toit, histoire de se mettre à l'air. Seulement en redescendant dans le magasin, Charlie remarquait le manque considérable de lumière et surtout de monde.. Se retournant au ralenti vers le charmant homme à ses côtés.  « Hum.. Dis moi si je me trompe mais,, J'ai l'impression que c'est fermé, non ? » Puis elle marchait prudemment, guider des petites veilleuses.  « On est coincé dans un magasin super grand, sans réseau sur le téléphone ? Je t'en prie, dis-moi que tu as de la batterie pour garder une lumière ? » Sa peur du noir n'allait pas l'aider. Il devait jien y avoir des bougies non ?  « On peu faire ce qu'on veut tu crois ? En fait c'est génial ! Enfin si on se trouve de la lumière,, » Se carrés sant l'arrière de la tête un peu gênée et très excitée aussi. Des sentiments n'ayant rien à voir avec l'autre.