Qui ne tente rien n'as rien.

Ma mère n'était pas une mère comme les autres, elle ne l'avait jamais été ! Je dirais même qu'elle n'avait jamais eu la fibre maternelle ! Mais elle tenait à certains rituelles, des rituels assez étranges et dont je me passerais bien. Parmi ceux-là, elle avait instauré quatre matins dans la semaine où nous prenions notre petit-déjeuner ensemble, elle semblait y tenir, donc je lui avais accordé cela. Ce matin, je fais donc sonner mon réveil plus tôt que d'habitude afin de me rendre dans la salle à manger et prendre mon petit déjeuné avec ma mère. Je mets un peu de temps avant de sortir de mon lit, je m'étais couché très tard la veille. Je prends une douche, j'enfile des vêtements et je rejoins ma mère dans la très grande salle à manger de l'empire.

Je franchis les portes de la pièce, pour tomber sur une scène dont je me serais bien passé. Ma mère assise à califourchon sur un homme en train de l'embrasser, je ne suis pas étonné ou choqué face à cette scène, j'ai l'habitude. Je m'approche de la table, une table italienne, sculpté à la maison où une vingtaine de personnes pourraient s'asseoir. Je croise le regard de cet homme, qui met fin aux embrassades avec ma mère. Il me sourit avant de me dire "je t'en prie prends place" je ne le quitte pas du regard. « Je vous remercie de m'invité à m'asseoir à ma propre table... »

Ma mère me regarde et regarde son homme du moment, elle lui sourit avant de lui dire "Je t'avais prévenu que mon fils avait un côté comique" elle se lève enfin des genoux de cet homme et vient me prendre dans ses bras et m'embrasse tendrement sur la joue. Elle passe ses bras autour de ma taille et regarde l'homme "Je ne t'avais pas menti, regarde comme il est beau mon fils" elle me laisse aller m'asseoir et me dis qu'elle va en cuisine prévenir la bonne que nous sommes tous prêt pour le petit déjeuné. L'homme, qui n'a pas perdu son sourire me dit "Alors fiston, les affaires marche bien d'après ta mère" je pose mon regard sur lui « Je Ne suis pas votre fiston et inutile de copiner avec moi, quand ma mère aura finit de jouer avec vous, elle vous larguera...vous n'êtes ni le premier, ni le dernier... »

Après ce charmant petit-déjeuner en famille, je me rends dans mon bureau, j'avais beaucoup de travail aujourd'hui, comme tous les jours, mais j'aime ne pas chômer. Le temps passe très vite, j'enchaîne les rendez-vous professionnels, il y a toujours à faire, mais grand père disait toujours qu'avoir un agenda plein était un bon signe. Je sors enfin de mon bureau en compagnie de trois hommes, avec qui je parle en danois, le rendez-vous avait été long, il était grand temps que je fasse une pause. Alors que les trois hommes s'éloignent, une demoiselle blonde vient se planter devant moi. Je la regarde de haut en bas, c'est une très belle femme. Alors que ma secrétaire allait parler, je lève la main pour la faire taire, laissant la blondinette me donner la raison de sa venue. Je l'écoute avec attention. Je me tourne vers ma secrétaire, lui disant que j'allais prendre une pause-déjeuner et que je ne suis disponible qu'en cas d'urgence, je regarde la blondinette. « Vous avez 20 minutes... »

Je l'entraîne avec moi dans les couloirs de l'empire, jusqu'à la salle à manger, la même que ce midi, qui est beaucoup plus calme sans ma mère et son amant du moment. Une femme qui fait partie du personnel de maison, me dit qu'elle m'apporte tout de suite de quoi manger et boire et je demande à la blondinette si elle veut quelque chose, elle demande une boisson simple et nous prenons place à la grande table. « Je vous écoute... »  


@Cassandra Warrington