J'étais parti plusieurs jours pour le travail, ce genre de déplacement n'était pas si rare pour moi. J'étais partis 4 jours à Chicago et le temps avait été épouvantable, Dieu merci, les affaires avaient été très bonne. J'étais parti en compagnie de Sameira, elle avait repris le travail et s'était le premier déplacement qu'elle faisait depuis la naissance de sa petite, pas facile de les laisser quand ils sont encore tout petits. Mais c'était plaisant de la retrouver, nous nous entendions très bien, j'appréciais beaucoup de travailler avec elle. Après s'est quelques jours à Chicago, nous étions revenu à San Diego, elle avait retrouver sa petite famille et moi j'avais eu l'intention d'aller voir mon fils, mais notre rencontre ne s'était pas du tout bien passé, Lonas avait un putain de caractère, le même que sa mère et le même que moi !

J'avais finalement opté pour un message et j'étais rentré chez moi. J'avais retrouvé ma femme et nous nous étions préparé pour partir à Las Vegas, nous avions prévu un petit week end tranquille, nous n'avions pas eu l'occasion d'en faire depuis pas mal de temps, tous les deux prit par notre travail, nous avions même eu du mal à nous croiser ses derniers temps. Quand je la retrouve à la maison, je l'embrasse. Bien que parfois d'aille voir d'autre femmes, il n'y a que Maddison que j'aime. Je ne me considère pas comme infidèle, après tout Maddison sais très bien qu'il m'arrive de m'envoyer en l'air avec d'autre femmes, je ne lui cache rien.

Une fois nos sac prêt, nous nous rendons dans le petit aéroport de Coronado Island, afin de prendre notre jet privé, qui va nous conduire à las Vegas, nous en avons pour 1h15, un vol très rapide. Une fois installés à bord et après que l'hôtesse de l'air nous ai servis une boissons fraiche, je demande à Maddison « ça été durant ses quelques jours? »  

 
Eros venait de passer quatre jours en déplacement et Maddison n'avait pas eut de nouvelle de lui. Elle n'avait pas cherché non plus à en donner. Ils sont comme çà à chaque fois. Pas besoin de s'appeler sans cesse. Il sait bien qu'elle sera là à son retour. Et c'est pareil quand c'est elle qui part. Ils ne sont pas du genre à s'appeler pour ne rien dire.
Et puis elle avait profité de son absence pour bosser davantage. Ils devaient partir pour un weekend à Las Vegas à son retour. Il fallait donc qu'elle termine ce qu'elle avait commencé. Parce qu'il n'est pas rare qu'elle bosse parfois le weekend aussi. C'est comme çà quand on a du mal à déléguer. Et pourtant elle aurait pu demander à Selena... mais le travail ne sera pas fait comme elle le ferait.

Quand Eros rentra  à la maison, Maddison était déjà prête. Sa valise était faite depuis deux jours. Il y a tellement longtemps qu'ils ne se sont pas fait un weekend rien qu'à deux. Cà va leur faire le plus grand bien.
Une fois prêt tout les deux, ils rejoignirent l'aéroport de Coronado island pour prendre le jet privé. Une fois installés confortablement, ils purent se détendre un peu.

_ Oui, çà été... je n'ai pas été beaucoup à la maison. Et puis j'ai pu me débarrasser de cet horrible plâtre.

Elle lui sourit en lui montrant son bras gauche. Elle ne portait plus ce plâtre bleu immonde mais une attelle bien plus discrète. Bon, çà aurait été mieux de ne plus rien avoir mais c'était encore un peu fragile alors il valait mieux garder l'attelle quelques semaines encore.

_ Je pourrai l'enlever si besoin.

Elle lui sourit d'un air coquin. Si l'envie lui prend d'utiliser des liens ou des menottes, il pourra. Maddie but un peu de sa boisson sans le quitter du regard puis elle reprit.

_ Et toi, comment çà s'est passé à Chicago ?

Elle sait qu'il était parti avec Sameira. Cette fille est sérieuse... fraichement mariée et maman... ce n'est pas une menace.

J'étais partis plusieurs jours pour le travail, mais je n'étais pas partis seul, j'étais en compagnie de Sameira. Je m'entendait très bien avec elle et pour une fois que j'avais l'impression de travailler avec quelqu'un de vraiment compétent, c'était vraiment agréable. Durant ses quatre jours, je n'avais pas prit de nouvelle de Maddison, ce n'était pas notre genre, mais a plusieurs reprise j'avais écris un message à Lonas sans l'envoyer. J'aurais dû être plus présent pour lui, je le regrette ! Depuis son retour en ville, je n'arrête pas d'y penser. Maddison ne l'avait pas vu beaucoup, mais Maddison n'était pas proche de ses enfants, parfois je me demandais même si elle les avaient voulus ou même si elle les aimaient...je chasse cette vilaine pensé de ma tête. Sameira de son côté avec eu son mari par appel vidéo, elle avait pu voir sa petite, qu'elle m'avait montré. Sameira et Ali étaient un couple tout mignon et leur fille était une véritable petit princesse.

De retour à San Diego, je me prépare pour mon week end, avec Maddison nous partions tous les deux. Je retrouve Maddison à la maison et je vais me préparer pour notre week end. Rapidement nous nous retrouvons à l'aéroport, pour rejoindre notre avion privée et bien que j'avais hâte de passer le week end avec ma femme, Lonas ne quittait pas mes pensées, je me sentais coupable et je pouvais être sans aucun scrupule dans bien des domaines, mais quand il s'agit de mes enfants, c'est autre chose. Je chasse Lonas de mes pensées et je verrais cela à mon retour.

Je regarde ma femme et j'affiche un sourire « C'est vrai que l'atèle c'est plus discret et moins coloré...tu vas avoir des séance de rééducation? » j'espère qu'elle n'en aura pas besoin, mais que si elle en avait besoin, qu'elle le fasse sérieusement. Maddison me dit alors qu'elle peut l'enlever en cas de besoin et me fait un petit sourire, je connais se petit sourire...je n'ai rien contre. Mais bon, il ne faudrait pas qu'elle se blesse d'avantage. « C'est bon à savoir...mais faut faire attention quand même... »  

Elle me questionne sur Chicago, tout s'était très bien passé ! J'affiche un sourire, avant de dire « Mise à part le temps horrible...tout s'est très bien passé, mieux que je le pensais et c'est agréable de retrouver quelqu'un de compétent et sérieux... » j'étais très exigent, avec Sameira j'étais beaucoup moins rigide, car elle faisait un super travail. « ...nous sommes sur la collection d'été, la semaine prochaine nous avons des séances photos tous les jours... » je vais avoir du boulot, car pour cela aussi je suis très exigeant.

 
Un weekend en tête à tête avec son mari, elle ne pouvait pas espérer mieux que çà. Ils ne se voient que très peu et la plupart du temps, ils ne peuvent s'empêcher de se disputer, voir d'en venir aux mains. Alors il est bon de se retrouver dans un endroit neutre, coupé du monde et rien qu'à deux de temps en temps. Et pour le coup, ils ne s'étaient pas octroyé ce genre de weekend depuis bien trop longtemps à son goût.

Ils rejoignirent leur jet privé sans trop prendre le temps de discuter avant. Ce n'est qu'une fois installés confortablement, prêt à partir, qu'ils prirent le temps de se regarder et véritablement se parler. Elle espérait fortement qu'il n'y aurait pas de dispute pendant le weekend. Ou alors ce genre de dispute qui mène ensuite à du sexe sauvage, voir violent et très jouissif.

_ Je ne sais pas, je n'ai pas pensé à demander... je pense que çà se fera tout seul. Je n'aurai pas le temps pour de la rééducation de toute façon.

Et elle était sérieuse. Elle n'a pas de temps à perdre pour cela. Et puis ce n'est que le poignet gauche. Elle est droitière alors tout va bien.
Maddison fit ensuite une petite allusion à son époux. Le fait de quitter ce plâtre leur ouvre plus de possibilité au lit. Elle en souriait... d'autant plus avec sa réponse.

_ Aurais-tu un côté tendre à me montrer ?

Elle connait ce qu'il aime et sa façon de faire. Il ne s'est jamais montré tendre, pas même au tout début de leur relation. Il se montre même de plus en plus violent avec l'âge. Lui laissant parfois quelques marques sur le corps. Et elle aime çà. Mais ce n'est ni le lieu, ni le moment pour tout çà... alors elle lui demanda comment s'était passé son voyage à Chicago. Sans surprise, tout s'était bien passé.

_ Sameira ?

Quelqu'un de compétent et sérieux... elle en déduisait qu'il parlait de Sameira. Ce n'était pas un problème parce qu'elle sait que cette fille n'est pas une menace pour elle. Mais ce qu'il annonçait l'était... séance photo voulait dire qu'il va être entouré de jeunes demoiselles à la taille mannequin. De quoi le ravir. Maddison ne dit rien, mais son regard montrait bien que çà ne lui plaisait pas de trop. Cela dit c'est son boulot, elle ne peut rien y faire.

_ Tu auras le temps de rentrer à la maison où tu seras trop occupé ?

Il part tellement souvent en déplacement... bien plus qu'elle. Cà n'a jamais vraiment posé de problème. Bien que çà leur aura souvent causé des disputes.

Il y a longtemps, que Maddison et moi n'étions pas partis en week-end, un week-end détente rien que tous les deux. Nous étions tous les deux débordé par le travail et si j'avais réussi à placer du monde dans les différents magasines et que pour cela j'avais levé le pied, je n'avais pas beaucoup levé le pied chez Vera'Wills, bien que Sameira assurait et que j'avais confiance, elle était doucement de retour après son congé maternité et nous avions eu plein de défilé, j'avais donc beaucoup bossé et surtout j'étais partis assez loin pour travailler, une chance que cela ne me dérange pas du tout. J'adorais aller à Paris ou encore à Milan. Est-ce que Maddison me manquait lors de mes déplacements ? Pas spécialement, nous étions ainsi, nous n'étions pas le genre de couple à nous appeler tous les jours, d'ailleurs, je ne donnais parfois aucune nouvelle.

Nous partions à Vegas pour le week-end, sans avoir prévu quoi que ce soit à l'avance, nous verrons bien là-bas ce que nous avions envie de faire. C'était l'un des nombreux avantage à avoir plein de fric, faire ce que l'on veut, quand on veut, sans rien prévoir. C'est avec notre jet privé que nous nous rendons dans cette ville très animée. Et ce n'est qu'une fois installé, que nous discutons, jusqu'à présent nous étions resté assez silencieux. Nous parlons de son bras, elle avait eu une blessure assez importante au bras à la suite d'une agression, enfin en tentative de vol. « Fait tout de même attention, une blessure mal soigne, ne se remet jamais totalement... » il ne fallait pas jouer avec ça, pas sûr qu'elle veuille avoir un bras fragilisé.

Elle me fait alors comprendre que son attelle peut être retirer, en cas de besoin, elle me dit cela, avec un petit sourire coquin que je lui connais si bien. Je pose mon regard sur elle et lui dit que c'est bon à savoir, me lui dit tout de même de faire attention. Elle me demande alors "Aurais-tu un côté tendre à me montrer ?" La tendresse entre nous...je crois que cela n'avait jamais vraiment existé. Nos rapports ont toujours été très sauvages, voir brutal parfois. « Pourquoi ? Tu serais intéressé ? » Maddison aimait quand c'était brutal ! Est-ce que j'étais capable de tendresse, oui comme tout le monde.

Elle me questionne alors sur mon voyage à Chicago, en dehors du temps, tout, c'était bien passé. Chicago n'était pas une mauvaise ville, nous avions même pu faire des photos vraiment géniales, mais entre le vent et la pluie, nous n'avions pas été gâtés. Je lui dis aussi que je suis ravi de retrouver des gens compétents autour de moi, j'étais content que Sameira soit revenue. D'ailleurs, Maddison me questionne, me demandant si je parle de Sameira, je regarde ma femme. Je sais qu'elle ne s'inquiète pas de ma relation avec Sameira, car il ne se passera jamais rien. Non pas qu'elle ne soit pas à mon goût, loin de là ! Sameira était une femme magnifique et il faudrait que je sois aveugle pour ne pas le remarquer. Mais elle n'était pas le genre de femme à aller voir ailleurs, d'un côté, c'était tout simplement parfait, avec elle, je ne mélangeais pas travail et plaisir. « Oui. »

Je connais le regard que Maddison pose sur moi, elle n'apprécie pas trop les séances photo qui s'annoncent, mais je m'en moque complétement, je ne lui demande pas son avis et je ne lui demanderais jamais son avis. « Nous allons faire pas mal de photo ici à San Diego, après tout, nous avons des plages totalement magnifiques, mais je vais être amené à partir aussi... »

Leur boulot respectif occupaient énormément de place dans leur vie... dans leur couple. Tout deux faisaient passer leur entreprise avant tout. Ce qui fait qu'ils ne se voient que très peu... trop peu au gout de Maddison. Eros part souvent en déplacement. Bien plus souvent qu'elle. Et elle n'est pas naïve, elle sait bien qu'il prolonge parfois plus que nécessaire. Il peut passer plusieurs semaines sans même chercher à la joindre. Le plus souvent, c'est elle qui appelle pour avoir des nouvelles... quand elle est assez d'humeur pour prendre le risque qu'une femme réponde à sa place. Elle déteste quand çà arrive. Qu'il la trompe est une chose... mais qu'il fasse au moins l'effort de ne pas la mêler à ses histoires de cul.

Ce n'est qu'une fois dans leur jet privé qu'ils prirent le temps de se regarder et discuter. Avant çà, ils étaient tout deux plongé sur leur téléphone à répondre à quelques mails. Le boulot... toujours.
Eros lui demandait des nouvelles de son bras... après qu'elle lui ait fait remarquer ne plus avoir de plâtre. A tout les coups, il n'avait rien remarqué. C'est qu'elle a parfois l'impression qu'il ne la regarde plus tant que çà. Ce n'est pas pour rien qu'elle est toujours entrain de le provoquer.

_ Je ferai attention... promis.

Elle lui sourit pour le rassurer. Mais elle ne changeait pas d'avis. Elle n'avait pas besoin de rééducation. Tout ira très bien comme çà.
Et puis quitter ce plâtre, c'était leur laisser plus de choix dans leurs jeux sexuels. Elle lui en fit la remarque... mais monsieur se montrait frileux. Ce n'était pas son genre. Elle en rit d'ailleurs franchement.

_ Comme si toi çà t'intérresse !

Et pour le coup elle le pensait vraiment. C'est quand même lui qui lui a fait découvrir ce genre de sexe. Avant lui, jamais elle n'avait eut de rapport brutal ou qui sorte de l'ordinaire. Alors non, la tendresse, ce n'est pas un truc qui branche Eros. Elle n'avait aucun doute là dessus.
Après çà, elle lui demanda comment s'était passé son séjour à Chicago. Il en semblait ravi... et surtout content de retrouver Sameira. Pour le coup, Maddie ne ressent aucune jalousie concernant la jeune femme. Même si elle sait qu'il la trouve à son gout, cette fille est juste intouchable.
Par contre quand il évoqua les séances photos, là, elle tiqua. Son regard montrait bien que çà ne lui plaisait pas. La jalousie... toujours. Et elle sait qu'elle a raison d'être jalouse.

_ Hum... Il n'y a pas que les plages qui seront magnifique... Et tu compte partir combien de temps ?

Maddison et moi faisions passer notre carrière avant tout le reste, avant nos enfants et avant l'un et l'autre, nous avions toujours fonctionné ainsi. Mon travail était toute ma vie, j'y passais du temps et je le faisais avec plaisir. J'aimais aussi partir en déplacement et je dois reconnaitre que lors de ses moment, je ne pensais pas spécialement à ma femme. Mais je suis ainsi, elle était à la maison, elle m'attendait et voilà. Puis quand j'étais occupé par mon travail, plus rien ne comptais, j'en oubliais tous le reste, même de contacter Maddison. Nous étions un couple comme un autre, mais nous n'étions pas comme tous les couples. J'aimais ma liberté et ma liberté à tous les niveaux, pour moi le sexe est l'amour ne vont pas spécialement ensemble, les deux domaines peuvent être complétement séparé, j'aimais Maddison, elle était à moi, mais cela ne m'empêchais pas de prendre du bon temps avec d'autres femmes. Je n'avais aucun sentiment pour ses femmes, elles ne m'appartenaient pas, nous ne faisions que prendre notre pied, rien de plus.

Alors que Maddison et moi sommes en direction de l'aéroport pour un week-end à deux, nous sommes plongés dans notre boulot, nous ne faisons pas attention à l'un et à l'autre, mais encore une fois, c'était notre mode de fonctionnement. Ce n'est que dans notre avion, que nous prenons enfin le temps de nous adresser l'un à l'autre. Je lui demande comment va son bras, elle s'était blessé il y a quelques semaines, elle m'apprend qu'elle va mieux et qu'elle ne porte plus son plâtre, je n'y avais pas spécialement fait attention, mais c'est une bonne chose, cela veut dire que sa blessure et derrière elle, je lui rappelle cependant de faire attention.

Avec le plâtre à moins et bien qu'elle devait encore faire attention, elle n'avait plus 20 ans, nous allions pouvoir laisser plus de liberté dans l'un de nos passe-temps préféré, le sexe. Nous sommes très ouverts dans ce domaine, là aussi nous étions un couple pas ordinaire, nous n'avions pas trop de limite ensemble, faire l'amour tout tendrement dans un lit, ce n'était pas notre style, entre nous, c'était parfois assez brutal, assez animal, mais nous prenions beaucoup de plaisir comme cela, nous aimions jouer. Je porte mon regard sur elle. « Ce n'est pas ta tasse de thé non plus... »

Nous parlons alors boulot, de mon séjour à Chicago, du retour de Sameira et je lui parle rapidement du programme qui m'attend, un programme qui me plaît beaucoup. Si le programme me plaît, je sais qu'il ne plaît pas à ma femme, je la connais par cœur, je le vois dans son regard, mais je m'en moque complétement ! Je fais ce que je veux, je n'ai pas besoin de son approbation et encore moins de son accord.

Je passe outre son commentaire sur le faite qu'il n'y aura pas que les plages qui seront magnifiques, je travaille avec des mannequins tout le temps et de très jolie mannequins, je suis très exigeant avec les femmes qui posent pour ma ligne de vêtements, avec les hommes aussi d'ailleurs, mais eux ne m'attire pas. « Une petite semaine... »  

Lorsqu'elle a rencontré Eros, elle a tout de suite succombé à son charme. C'était un très bel homme... séduisant, charmant... il savait exactement quoi faire pour faire craquer une femme. Maddison en est très rapidement tombé amoureuse. Sans doute bien avant lui en y repensant. Il s'est montré adorable avec Lonas... si bien qu'elle l'a vite vu comme un potentiel père pour son fils.
C'est très peu de temps après leur mariage qu'elle s'est rendu compte de ses infidélités. Et si elle a pensé à le quitté, elle ne s'est pas résolu à priver Lonas d'un deuxième père... lui qui l'appelait déjà papa. Et puis à force de dispute - parce qu'il faut reconnaitre que le dialogue est difficile avec Eros - elle a finit par se résoudre à accepter sa frivolité. Il l'aime, elle le sait. Et elle s'est dit qu'avec les années, il finirait par se calmer de ce côté là.
Et puis Maddison n'est pas un ange non plus. Si elle a accepté ses infidélités, elle s'est aussi octroyé le droit d'en faire tout autant. Alors certes, ses aventures sont relativement rares comparé aux siennes. Mais elle a quand même eut une relation spéciale avec un autre homme... Sawyer... il n'était qu'un tout jeune homme à l'époque et elle lui a en quelque sorte fait son éducation sexuelle. Mais depuis, tout est fini entre eux... bien qu'il reste spécial quand même. Elle a beaucoup aimé jouer avec lui. Elle en faisait ce qu'elle voulait. Alors qu'avec Eros, c'est elle le jouet...

Ce n'est qu'une fois dans l'avion qu'ils prirent le temps de poser le regard sur l'autre. Maddison lui fit remarquer qu'elle n'avait plus son plâtre. Elle avait attendu pour lui dire... espérant vainement qu'il s'en aperçoive seul. Mais il n'est pas du genre à l'observer. Peut-être préfère t'il reluquer toutes les jolies filles qui bossent pour ses défilés.
Il lui disait de faire attention. Comme si elle était une petite chose fragile. Elle n'avait aucune envie qu'il la traite ainsi. Elle sait bien qu'il n'aime pas çà. Il aime jouer... dominer... faire mal... la tendresse, elle n'a jamais connu avec lui.
Sa réponse lui arracha un sourire amusé... contrairement à lui qui était toujours très sérieux. C'est qu'il est difficile de lui faire décrocher un sourire.

_ Il fut un temps où la tendresse ne me dérangeait pas.

Mais ce temps était révolu. Sa jeunesse est bien loin aujourd'hui et ses premiers amours aussi. Depuis que Eros lui a fait découvrir son monde, elle y a totalement adhéré. Mais çà l'amusait de le taquiner un peu.
Puis ils parlèrent boulot. Eros lui apprenait qu'après leur court weekend, il devra repartir de nouveau. Maddison a parfois l'impression qu'il fuit la maison de plus en plus. Ou alors elle s'en rend plus compte depuis que les enfants sont grands. Se retrouver toute seule en permanence, c'est pesant. Et çà ne lui plaisait pas trop qu'il passe son temps ailleurs... dans les bras d'une autre. Elle redoute surtout qu'il finisse par s'attacher à l'une de ses maitresses.
Le regard beaucoup moins joueur que tout à l'heure, elle reprit sans le quitter du regard.

_ Puis-je espérer un appel de ta part pendant cette semaine ?

Elle aimerait parfois qu'il pense à elle. Bien souvent, lorsqu'il part ou que ce soit elle qui parte, ils n'ont aucun contact. Et s'ils en ont un, c'est parce que c'est elle qui en fait la démarche. Eros vit très bien loin d'elle. Et Maddison a apprit à en faire autant... même si avec l'âge, c'est de plus en plus difficile d'accepter les adultères. Sans doute ressent-elle la menace de ne plus pouvoir rivaliser avec ses midinettes.

Ma rencontre avec Maddison remonte à bien des années maintenant. Nous avions fait connaissance lors d'une soirée et nous nous étions tout de suite plu. Je n'étais pas tout de suite tombé amoureux d'elle. Je ne m'étais jamais posé jusqu'à présent, j'aimais aller de femme en femme et pour dire vrai, je ne voyais pas ma vie autrement. Puis avec Maddison nous nous étions revus, elle m'avait présenté son petit garçon et au fil du temps une relation sérieuse s'était installés entre nous. Je jouais le rôle d'un père pour son fils, j'avais posé des questions sur le père biologique de Lonas, mais Maddison m'avait dit qu'elle ne savait pas qui il était. Est-ce que j'étais tombé amoureux de Maddison? San doute, j'aimais le faite qu'elle soit à moi et qu'elle m'aime. Puis nous nous étions mariés et mon envie d'aller voir ailleurs était vite revenue. De mon côté, j'avais dit à Maddison de ne jamais me tromper, elle ne me l'avait jamais dit, donc j'ai commencé à avoir des maîtresses, d'une nuit, rien de plus, juste une partie de jambes en l'air. Maddison avait accepté ma frivolité et du coup, je ne m'étais pas du tout privé. Est-ce que Maddison me trompait ? Je ne serais pas le dire, mais elle sait une chose, si j'apprends qu'elle me trompe ou qu'elle m'a trompé, je ne pardonnerais pas.

Ce week-end, nous partions deux jours en amoureux, cela faisait un moment que nous n'avions pas eu l'occasion de faire cela. Nous nous étions retrouvé à la ville, nous avions pris la limousine ensemble jusqu'à l'aéroport, mais ce n'est qu'une fois dans l'avion que nous faisions attention l'un à l'autre. Rien d'inhabituelle pour nous, nous étions comme cela, je ne sentais pas du tout le besoin d'être tout le temps avec elle, je me sentais aussi très bien quand je partais plusieurs jours, parfois, il m'arrivait même de ne pas contacter Maddison. Elle me parle alors de son plâtre qu'elle n'a plu, son bras était de nouveau opérationnel, je lui dis cependant de faire attention, il ne faut pas qu'elle force trop, histoire de ne pas se refaire du mal. Elle n'a pas l'air d'apprécier de me voir attentif à elle, sa réflexion me fait forcément répliqué. Je n'aime pas qu'elle me provoque, mais je peux être pire qu'elle, après tout, c'est ce qu'elle aime. « Et moi la tendresse ne me dérange pas tout le temps... » Et pour le coup, ce n'est pas complétement un mensonge.

Nous parlons alors du boulot, je ne sais pas tout de son travail et elle ne sait pas tout de mon travail, j'en suis bien conscient, nous ne sommes pas le genre de couple à nous raconter tout. Nous sommes un couple très indépendant, nous faisons notre vie chacun de notre côté. Bien que je n'ai pas à lui rendre de compte, je lui parle de mon déplacement professionnel, ce n'est pas le premier et ce n'est pas le dernier. J'aime partir, j'ai toujours aimé. « Je ne t'ai jamais interdit de m'appeler... » Je dois reconnaître que parfois, j'oublie, je suis pris par le travail et les journées à une vitesse folle. Mais elle peut m'appeler et je répondrais et si vraiment, je ne peux pas répondre, je la rappellerais.   

Ce weekend rien qu'à deux, elle l'avait attendu toute la semaine... non, en réalité, çà faisait plusieurs semaines qu'elle l'attendait. Depuis qu'elle avait réussit à le convaincre finalement. Ils passent leur temps à ne faire que se croiser et il lui manque. Elle ne s'est pas mariée pour passer sa vie seule dans cette immense maison. Bien qu'elle soit beaucoup au travail elle aussi. Mais le soir, c'est difficile de se coucher seule dans ce lit froid... alors qu'elle sait qu'il n'est pas seul dans le sien.

Une fois dans l'avion, ils se mirent à se parler. Enfin. Il faut dire qu'ils ont du mal à couper avec le travail tout les deux. Mais ils ne sont pas là pour rester collé sur leur téléphone. Ils sont là pour se retrouver... pour passer du temps ensemble. Comme tout les couples.
Un petit jeu s'installa tout doucement entre eux. Ils aimaient se chercher tout les deux. Et là, ils parlait tendresse... un mot qu'ils ne connaissaient pas. Eros ne s'est jamais montré tendre avec elle. Il l'était avec Lonas au début... c'est une des choses qui l'a séduite chez lui. Maddison a tenté des gestes tendres au début de leur relation et puis elle s'est habitué à cette distance qu'il a instauré. Il n'est pas tendre... mais ce qu'il lui dit... là elle ne jouait plus. Son regard ne le quittait plus... un regard plus dur... jaloux... et forcément, elle répliqua.

_ Tes p*tes en ont de la  chance. Elles ont des privilèges que je n'ai pas.

Bien sur qu'il l'avait blessé. Savoir qu'il se montre tendre avec d'autres alors qu'il ne lui accorde jamais la moindre attention... çà fait mal !
Maddison n'avait plus envie de jouer. Surtout qu'il lui disait repartir dès le début de semaine. Ce weekend n'est qu'une petite parenthèse qu'il lui accorde. Eros est toujours très heureux de quitter la maison. Il adore partir. Encore plus depuis que Selena est adulte. Avant, il faisait en sorte de rester plus souvent à la maison. Si à l'époque Maddison pensait qu'il aimait profiter de sa famille, aujourd'hui elle se rendait compte qu'il était là juste pour profiter de sa fille. Mais pas de sa présence à elle.

_ J'aimerai que çà vienne de toi... pour une fois.

Elle avait prit un instant avant de répondre. Evidemment qu'elle peut l'appeler et qu'il répondra. Mais pour une fois, elle aimerait qu'il pense de lui même à l'appeler.

Je n'étais pas le genre de mari infidèle qui faisait tout son possible pour cacher ses liaisons, alors certes jamais je n'avais fait venir l'une de mes maitresses chez moi, chez nous, mais je ne cachais pas le faite que je voyais d'autres femmes. Je vous rassure, je n'en parlais pas à Maddison, mais je ne faisais pas attention au rouge à lèvre qu'elle pourrait trouver sur le col de ma chemise ou encore au parfum que certaines pouvaient laisser sur moi.

Alors que nous sommes dans l'avion et que nous daignons enfin nous adresser la parole, Maddison me cherche, je ne supporte pas cela et je pourrais même voir ma main me démanger. Mais je tente de me calmer, ce n'est pas l'endroit où faire une scène, il y a du monde avec nous dans cet avion. Cependant, je ne reste pas muet face à la provocation de ma femme, je réplique et je tape là où ça fait mal. Je sais que mes paroles l'ont blessée, mais qu'elle ne compte pas sur moi pour m'en préoccuper. Mon regard se pose sur ma femme. « Sache que je ne paye pas pour tout mon amour ! » Je balançais de l'argent facilement, pour pleins de chose, mais pas pour les femmes. Je n'avais pas besoin de me payer des putes ! Je n'ai aucun mal à avoir les femmes que je veux, je plais, je le sais et j'en profite.

Je lui parle de mon prochain déplacement, bien que je n'ai aucun compte à lui rendre, je suis déjà parti plusieurs jours, sans l'avoir averti avant. Et bien sûr Maddison me prend la tête avec les appels que je pourrais lui passer. Moi qui pensais me détendre ce week-end, j'ai l'impression que ça ne va pas être le cas. Je la regarde et je lui dis qu'elle peut m'appeler, que je ne lui ai jamais interdit, elle me prend la tête ! Je réponds la plupart du temps quand elle m'appelle. Elle me dit qu'elle aimerait que cela vienne de moi pour une fois, je lève les yeux au ciel avant de les fermer quelques secondes. « Ce n'est que quelques jours et je vais avoir beaucoup de travail...excuse moi d'oublier certes choses ! » Oui là j'étais un peu en colère, ça montait doucement en moi.

Si tout a commencé comme un jeu, au final, Maddison n'avait plus du tout envie de jouer. Eros est un homme fantastique... fort, sur de lui, très bel homme... il a tout pour plaire et il sait parfaitement en jouer. Si elle a cru un temps que leur couple serait solide, au final, elle s'est très vite rendu compte que pour le garder, elle devait accepter de le partager. Mais elle déteste quand il se moque ouvertement d'elle. L'entendre évoquer qu'il peux se montrer tendre avec une autre, çà la mettait hors d'elle. Tout simplement parce qu'il ne l'a jamais été avec elle. Pas même au tout début de leur relation quand elle a tenté elle même quelques gestes tendres.
Alors oui, elle était blessé et il le savait très bien. Mais il s'en fichait totalement. Maddison le regardait intensément. Elle n'aimait pas sa façon de lui parler. D'ailleurs elle ne répondit pas quand il lui dit ne pas payer pour tout. Son "mon amour" en passa totalement inaperçu. Ce n'est pas un petit nom gentil qui fera mieux passer sa trahison.
Mais le pire, c'est quand elle lui demanda de faire un effort. Après tout, il pourrait prendre l'initiative lui même et l'appeler pour une fois. Ce n'est quand même pas trop lui demander. Elle ne lui demande pas de téléphoner tout les jours. Juste une fois dans la semaine, ce serait déjà suffisant pour lui faire plaisir. Mais Eros lui servit une réponse... qui lui donna envie de lui sauter à la gorge ! Elle était folle de rage... mais ils n'étaient pas seul. Il y avait du monde avec eux dans l'avion. Elle ne lui fera pas une crise en public, jamais. Lui non plus. Mais son regard en disait long. Elle aurait pu le fusiller sur place.

_ On en parlera plus tard.

Oh non ! elle ne va pas oublier çà ! Oublier certaines choses... non mais à croire qu'elle n'est qu'une corvée à ses yeux. Après çà elle ne lui accorda plus un mot du voyage. Cela dit, elle resta agréable avec le personnel de l'avion, tout comme avec celui de l'hôtel dans lequel ils venaient d'arriver. Un hôtel très luxueux et forcément, ils avaient réservé la plus grande suite qu'ils avaient. C'était splendide.

Maddison a le don de me faire perdre mon calme, sa provocation tout le temps, à croire qu'elle cherche à s'en prendre une...cela ne m'étonnerait pas, elle assez dingue pour cela, elle prend son pied quand je suis énervé. Les paroles que je lui ai dites, on eut l'effet que je souhaitais sur elle, cela lui fait du mal. Elle le sait que je ne dis pas cela dans le vent, elle sait que je suis sincère dans ce que je viens de lui dire. Alors je joue avec mes maîtresses, j'adore d'ailleurs le voir se transformer en parfait, petit jouet entre mes mains, la façon dont la plupart se soumettent à moi. Mais j'ai aussi été capable de tendresse. Elle ne réplique pas, nous sommes dans un lieu public et faire une scène devant tout le monde, ce n'est pas du tout notre truc. Nous sommes un couple qui sauve toujours les apparences. Il faut nous voir lors des soirées mondaines, personne ne pourrait croire les choses que nous vivons dans l'intimité. À nous voir ainsi, les autres couples pourraient presque nous envier.

Le prochain sujet, tourne aussi au vinaigre, je suis sympa, je lui signale que je vais partir une petite semaine et elle me fais chier pour un appel ! Oui, elle crée des problèmes, elle cherche toujours la petite bête. Je pose mon regard sur elle, je ne souris pas. « Ne compte surtout pas sur moi pour débattre la dessus avec toi ! Le sujet est clos ! » Après cela, elle ne m'adresse plus la parole, pas de souci, je m'installe dans mon siège, je prends ma tablette et je me plonge dans un bouquin, écouteurs sur les oreilles. La suite du voyage se passe donc très bien, quand personne ne me prend la tête, je peux très bien être calme. Je me montre très poli avec le personnel, comme à chaque fois. Puis nous arrivons à l'hôtel et une hôtesse nous conduit dans notre suite, sourire aux lèvres, comme quoi il peut y avoir des gens agréables. Comme toujours la suite que nous arrivons est merveilleuse, la meilleure de l'hôtel, nous aimons le grand luxe. Je pose mes affaires et mon téléphone et tablette sur le bureau.

Etre dans un lieu public l'empêchait de réagir aux provocations de son époux. Eros est tranchant... blessant. Maddison le connait par coeur. Elle sait qu'il est sincère et qu'il pense vraiment ce qu'il dit. Ce qui en est que plus blessant pour elle.
A t'elle regretté de l'avoir épousé ?... Non, jamais. Elle est folle de cet homme. Depuis le début, elle en est complètement amoureuse. Et si leur relation n'a pas évoluée comme elle l'aurait souhaité, çà ne l'a pas empêché de l'aimer un peu plus chaque jours. Mais Dieu qu'il lui fait mal ! Il aime toujours toucher ses points faibles. Et avec les années qui passent, des points faibles, elle en a de plus en plus.

Furieuse, Maddison préféra se taire en reportant cette discussion à plus tard. Eros lui dit que le sujet est clos... il peut toujours courir !
Le reste du voyage se passa dans une ambiance guerre froide. Ils se montraient agréable et courtois envers tout le monde, mais indifférent l'un envers l'autre.
Une fois dans l'hôtel, une hôtesse tout sourire les emmena jusqu'à leur suite. Maddison ne dit rien mais çà l'agaçait de voir cette femme sourire à son mari.
Alors qu'Eros posait ses affaires, Maddison en fit tout autant en déposant son téléphone sur la table. Puis elle le regarda un instant. Elle sait qu'il ne dira pas un mot tant qu'elle ne le fera pas.

_ Qu'as-tu prévu pour ce soir ?

Ils venaient d'arriver, il était tard. Ils étaient là pour le week-end mais aucun d'eux n'avaient parlé de ce qu'ils avaient prévu pour ces deux jours. Et il faut avouer qu'elle avait encore en travers de la gorge qu'il la compare à une vulgaire corvée.

_ Est-ce que je fais parti des "choses" qui te seront inutile pour ta soirée ?

Bien sur qu'elle ne va pas laisser le sujet clos après ce qu'il lui avait dit ! Et tant pis si çà le met en colère. D'ailleurs elle ne le quittait pas du regard... un regard lourd de reproche.

Es ce que j'étais conscient du mal que je faisais à Maddison? Bien entendu ! Je suis toujours totalement conscient des choses que je fais. Mais je sais aussi que Maddison ne partira pas, elle ne me quittera jamais et pas seulement pour les apparences, elle est folle de moi et je la tiens comme cela. Es ce que moi je l'aime? Oui, mais pas autant qu'elle m'aime, je le sais et elle le sait. Avoir ce contrôle sur elle me plait bien. Es ce que j'ai toujours été comme cela dans mes relations? Oui ! Je suis fait ainsi, on ne me changera pas, surtout pas maintenant.

Comme bien souvent, nos sujets de conversation tourne un peu mal, un peu beaucoup, car nous finissons chacun de notre côté. Ce silence ne me dérange pas du tout, bien au contraire, j'ai la paix au moins. Cependant, je la connais assez pour savoir qu'elle allait encore me faire chier une certaines conversation, mais de son côté elle me connait assez pour savoir que lorsque je décide de clore, je ne reviens pas la dessus.

Nous arrivons à l'hôtel, toujours dans le plus grand des silences. Un hôtel de luxe, comme nous aimons. Une hôtesse très classe nous accueil, sourire aux lèvres et nous conduit jusqu'à notre suite, nous disant que si nous avons besoin de quoi que soit, elle est là. Le privilège de ce genre d'hôtel, le personnel est prêt à se mettre en quatre pour leurs clients.

Après notre charmante conversation dans l'avion et le faite qu'elle met pris la tête, il est hors de question que je parle avant elle et elle me connait assez pour le savoir. Elle me questionne sur le programme de la soirée, tout en remettant sur le tapis un truc qu'elle n'a pas apprécié dans l'avion et voilà que mon sang fume de nouveau ! Je pose mon regard sur elle. « Tout dépendant de toi... es ce que tu compte continuer à me faire chier? Car si c'est le cas, il y a un super bar en bas où je n'aurais aucun mal à passer la soirée et la nuit... » elle sais très bien que j'en serais capable, de la planter tout le week end. Libre à elle de passer le week end avec moi et d'être agréable. Je peux très bien me passer de sa présence.


J'ouvre le frigo, je prends une bouteille d'eau et après en avoir bu quelques gorgé, je regarde ma femme. « Tu veux aller manger? » il y avait un restaurant dans l'hôtel, mais il y en avait aussi au alentour.

Maddison a toujours eu conscience qu'elle aime bien plus Eros que lui ne l'aime. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne l'aime pas. Et puis après ce qu'elle a fait subir à Wayne, elle s'était dit que ça devait être son prix à payer. Eros est l'homme qu'il lui faut. Mais c'est vrai qu'elle a longtemps espéré qu'il se calme avec l'âge. Malheureusement pour elle, plus il vieillit, plus il devient sexy. Ce type se bonnifie avec les années qui passent. Forcément qu'il n'est pas prêt d'arrêter de la tromper. Elle accepte... Que peut elle faire d'autre ? Divorcer ? Jamais ! Ça ne se fait pas et puis elle l'aime !

Mais ça ne veut pas dire qu'elle accepte tout sans rien dire. Maddison a certains principes et se faire traiter de "chose" par son mari... Ça passe mal ! Alors évidemment, dès qu'ils furent seuls, elle reprit. Attendait elle des excuses ? Avec un autre homme la réponse aurait été oui... Mais là, il s'agit d'Eros... Jamais aucune excuse n'a franchit ses lèvres. Et pourtant elle a toujours espoir qu'il le fasse.

Quand il posa son regard froid et dur sur elle, elle sut qu'elle n'aurait pas gain de cause. Elle devait donc choisir entre capituler et passer la soirée à ses côtés.... Ou tenir bon et se retrouver seule pour le weekend. Restant à le fixer d'un regard tout aussi froid et dur que lui, maddison fit son choix.

_ Je n'ai pas très faim... Mais si tu tiens à y aller.

Elle n'allait pas montrer le moindre entousiasme. Mais elle lui offrit un sourire en reprenant.

_ Laisses moi me changer avant.

Elle le laissa là et partie dans la salle de bain. Maddison pouvait capituler... Mais jamais sans le pousser à bout. Ils iront dîner... Mais pour ça elle va porter une robe qui la met parfaitement en valeur. Une robe qui en laissera trop voir à son goût... Comme beaucoup de robe selon lui. La robe en question lui allait parfaitement bien. Assez décolleté pour que le moindre regard d'un autre homme le fasse réagir.. mais pas trop parce que ça reste classe. La robe était assez longue mais craqué jusqu'en haut de la cuisse. Elle mit une touche de parfum et sortit de là tout en enfilant ses escarpins.

_ On peut y aller, je suis prête.

Elle était classe... Mais aussi sexy... Elle offrit un sourire à son mari puis se dirigea vers la porte de chambre pour en sortir.

J'avais eu plusieurs histoires avant Maddison, mais jamais rien de sérieux, des filles de passages. J'avais fait la connaissance de Maddison assez jeune et nous nous étions rapidement engagées l'un envers l'autre. Mais il était hors de question pour moi d'arrêter de vivre ou de prendre du bon temps ailleurs. Avant de me mettre avec Maddison, je n'avais pas eu le temps de totalement profiter. Au début je m'étais dis qu'arriver à une certains âge je serais plus calme, mais je n'avais pas su devenir plus calme et je n'en avais pas du tout eu l'envie. Quand une femme me plaît et que je lui plais, je me laisse aller. Je ne supporte pas la frustration et je ne veux pas être un homme frustré, donc je fais ma vie comme je le souhaite, marié ou pas.

Nous nous retrouvons dans la chambre d'hôtel et comme nous ne sommes plus en public, nous pouvons laisser tomber les apparences. D'ailleurs, Madison attaque tout de suite ! Pas étonnant finalement que je m'énerve tout le temps contre elle ! Elle fait tout pour ! Cependant, je ne compte pas débattre avec elle sur un putain d'appel ! Je ne comprends pas pourquoi elle me prend la tête pour cela. Elle peut m'appeler, alors je ne répondrais peut-être pas tout de suite, mais je répondrais. C'est quoi son problème au juste !

Je pose mon regard sur elle, mon regard doit être assez froid, elle m'a mis hors de moi. Je n'ai pas envie de me prendre la tête tout le week-end, elle le sait très bien. Elle sait aussi que je n'aurais aucun mal à la laisser seule pour le week-end. Nous étions à Vegas, je trouverais plein de chose à faire. Je lui propose d'aller manger, bien entendu ça ne lui convient pas, mais comme je tiens à y aller, elle accepte que l'on sorte. Elle me fait un faible sourire et me demande de la laisser se changer, je lui fais signe de la main qu'elle peut. Je vais m'asseoir sur le lit et je décide que je vais me détendre, elle accepte de venir, de prendre sur elle, je ne prendrais pas sur moi, mais je vais me détendre. Je veux quand même que l'on passe un bon moment. J'allonge le haut de mon corps sur le lit et je souffle, je me détends.

La porte de la salle de bain s'ouvre, Maddison me dit qu'elle est prête. Je me relève et je regarde la tenue qu'elle porte. Elle cherche vraiment la merde en fait ! Je ne comprends pas ce besoin qu'elle a de me provoquer. Moi qui avais décidé de me détendre et surtout de tenter de passer un moment avec ma femme...c'était raté. « Tu ne vas pas sortir comme cela? C'est quoi ton but? Faire croire aux clients que je suis ici avec une escort? » ce n'était même pas beau comme robe.  

Eros a toujours le dernier mot... enfin la plupart du temps. Mais ce n'est pas pour autant que Maddison se laisse faire. Elle n'a jamais été du genre à se laisser marcher sur les pieds. Elle est tenace et elle trouve toujours un moyen de se venger d'une façon ou d'une autre... qu'il le sache ou non d'ailleurs.
Une fois dans la chambre, ils pouvaient laisser tomber leur façade de couple parfait. Et si Eros se montrait froid et dur, elle l'était tout autant. Bien qu'elle accepta d'aller diner avec lui. Ils sont là pour le weekend... pour passer du temps ensemble. C'est tellement rare que çà leur arrive.

Mais elle ne va pas le laisser gagner sans riposter. Maddison alla se changer. Elle se fit belle pour l'occasion. Elle portait parfaitement bien sa robe et elle savait qu'il allait se montrer jaloux. Il l'est dès que ses jupes sont trop courtes ou que son décolleté laisse apercevoir un peu de sa poitrine. Il est possessif... elle aime çà. Parce que c'est la seule façon qu'il a de lui prouver qu'il l'aime.

En sortant de la salle de bain, elle enfila ses chaussures puis lui dit être prête. Elle alla d'ailleurs pour sortir de la chambre mais son cher et tendre époux l'en empêcha. Ou plutôt... il eut la réaction qu'elle attendait. Quoi qu'elle se serait passé de sa comparaison avec une escort. D'autant plus que sa robe n'avait rien d'extravagant. C'était très classe.

_ Je veux seulement me faire belle pour mon mari. En quoi cela fait de moi une escort? ... Je porte des sous vêtements si ça peut te rassurer.

Elle s'était retournée pour le regarder... un regard plus tendre que tout à l'heure. Mais elle n'ira pas se changer. Bien sur qu'elle va sortir dans cette robe. Elle est parfaite pour un tête à tête avec lui. Et çà le tuerait d'admettre qu'elle lui va à merveille. Cette robe la mets certes en valeur mais il sera à ses côtés toute la soirée. Il devrait être reconnaissant d'avoir une belle femme à son bras. Et puis elle n'avait pas poussé la provocation trop loin puisqu'elle porte des sous vêtements (d'où le superbe décolleté).

_ Allez viens,..

J'ai toujours eu un très fort caractère, un caractère dominant et cela m'a toujours causé des problème, du moins avec certaines personnes. En grandissant ce caractère avait prit de l'ampleur et personne ne me changera maintenant, il était bien trop tard. Pourquoi j'étais comme cela? Alors là je ne le savais absolument pas ! J'étais fais de ce bois là ! Tout comme je n'étais pas mesquin, je disais et faisais les choses même si cela devait blesser et je n'étais pas du genre à me cacher pour le faire. J'assumais les choses que je faisais et je ne regrettais jamais mes actes.

Avec Maddison nous avions organisé ce week end pour nous détendre un peu, pour tenter de passer du temps à deux, nous ne le faisions que très rarement, mais ça commençais très mal ! Nous nous étions prit la tête dans l'avion, il n'y avait certes pas eu d'incendie, mais nous n'avions pas pour autant stopper le feu qui pouvait se propager très facilement. Une fois dans la chambre d'hôtel, nous nous prenons du nouveau la tête. Es ce que c'était épuisant? Assez, ce n'était pas du tout quelque chose qui m'excitait. Madisson prends sur elle, chose que je n'avais pas fait, puis accepte que l'on aille diner. Alors qu'elle est dans la chambre, je souffle et je me dis que je peux aussi prendre du moi, mettre de l'eau dans mon vin et continuer dans la lancer de Maddison afin que nous passions un bon week end.

J'étais plutôt fière de mes bonnes résolutions, comme quoi, un petit coup de pouce ne me faisait pas de mal. Mais quand Maddison sort de la chambre, je ne rends compte qu'elle n'avait nullement prit sur elle, ni même mi de l'eau dans son vin, elle m'avait juste dit cela, pour mieux me provoquer par la suite ! Elle sait que je n'aime pas les vêtements découpé de la sorte, en plus d'être une faute de gout, cela n'a rien de jolie à mes yeux. J'aime les robes certes prêt du corps, mais plutôt que de monter, qui te laisse imaginer le corps qu'il y a dessous, ce genre de tenu éveil mon sens et mon intérêt. « Pas besoin de me rassurer, je peux les voir ! »

Je me lève du lit, je prends mon téléphone et je m'approche de la porte de la chambre « Je n'aime pas du tout cette tenue...tu sais je pensais que tu avais prit un peu sur toi et j'avais décider de te suivre dans ta lancer...afin de passer un bon week end... » pour le coup je m'étais vraiment dit que je pouvais faire un effort. « Je vais au bar, si tu te fais arrêter pour racolage...j'ai mon portable sur moi... » je quitte alors la chambre.

Je descend jusqu'au bar en me disant que nous pourrions jamais passer un moment zen, je suis bien plus tranquille quand je lui loin d'elle. Je suis moins énerver, moins tendu et plus décontract, dure à croire ! J'arrive au bar, il n'y a pas grand monde et la musique est assez basse, j'allais peut être réussir à me détendre. Je m'assoie au bar et une femme vient prendre ma commande, je demande un Scotch sec, pour commencer.     

Eros a toujours eut un caractère compliqué et dur. Mais il y a 30 ans, il l'était beaucoup moins. Ou alors était ce simplement qu'à l'époque, il était encore amoureux. Aujourd'hui il s'est endurci... Tout comme elle. Maddison n'est plus la jeune fille qui aimait rire de tout. Cette jeune fille que Wayne aimait tant. Elle n'a plus jamais rit aux éclats comme elle le faisait avec lui. Avec Eros tout est différent. Elle l'a accepté, par amour... Pour offrir une vie stable à son fils. Lonas serait le premier à lui mettre cette erreur en pleine face. Eros n'a été un père que de courte durée pour son petit prince. Elle a parfois regretté d'avoir eu selena. Elle a été le déclenchement de tout.

Aujourd'hui elle été partit en espérant un weekend de retrouvailles avec son mari. Ils ne se voient qu'en coup de vent. Il lui manque. Même leurs disputes lui manquent. Mais ça, ils ne tardèrent pas à s'y mettre. D'abord dans l'avion, puis plus sérieusement dans leur chambre d'hôtel. Maddison finit par capituler... Mais pas sans riposter. Cette robe lui allait à merveille mais elle n'était pas du goût d'Eros. En même temps il n'est jamais content. A croire qu'il voudrait la voir en col roulé à longueur de temps. Il alla même jusqu'à la comparer à une escort. Maddison se montra honnête en lui disant vouloir lui plaire. S'il est possible qu'elle lui plaît encore... Et la réponse de son époux lui arrache un léger sourire en coin. Oui bon, c'est vrai qu'elle aurait dû s'abstenir... Mais c'était drôle !

Quand il se leva, elle se dit qu'elle avait gagné. Mais Eros attaqua à son tour. Elle le regarda passer alors qu'il sortait mais c'était plus fort qu'elle. Elle répliqua bien fort pour qu'il l'entende.

_ Je ne me fais pas payer pour tout mon amour !

Elle lui ressortait ce qu'il lui avait dit dans l'avion, lui ne paye pas ses putes... Elle ne se fait pas payer non plus. C'était une pure vengeance. Il n'a pas à la traiter de pute alors que c'est lui qui se tape tout ce qui bouge ! Maddison reclaqua la porte et ragea toute seule. Après avoir fait les cent pas pendant un quart d'heure, elle finit par lâcher un juron et aller se changer. Elle quitta sa robe pour en enfiler une autre. Toujours très élégante mais sans décolleté... Bien qu'assez courte quand même. Mais elle a de belles jambes, ce serait un crime de ne pas les montrer. Une fois prête elle sortie et rejoignit le bar de l'hôtel. Il n'y avait pas grand monde. Elle repéra rapidement son mari au bar et alla le rejoindre. Maddison se mit à côté de lui, s'installant sur le tabouret à ses côtés. Elle était encore énervé mais elle prenait sur elle. C'est leur weekend après tout.

_ Je suis prête à faire des efforts si tu le promets d'en faire aussi.

J'avais regardé Maddison sortir de la salle de bain, plus précisément, je regarde la robe qu'elle porte, robe qu'elle porte uniquement pour me provoquer, moi qui avais décidé de mettre un peu d'eau dans mon vin ! Je ne compte pas du tout céder aux provocations de Maddison, elle me connaît pourtant et elle sait très bien que je n'aurais rien contre le fait de passer le week-end sans elle. Nous sommes à La Vegas, je trouverais bien de quoi m'occuper. D'ailleurs, alors que Maddison ouvre la porte, un sourire aux lèvres et me disant que nous pouvons y aller, je passe devant elle et je l'informe que je vais sortir seul.

Je me retrouve au bar et je passe commande, un Scotch sec. Maintenant, mon week-end peut commencer, je vais pouvoir profiter d'un peu de tranquillité. Je porte le verre à mes lèvres et je bois une gorgée, avant de demander à la charmante barmaid si elle a une carte des choses qui servent à manger, hors de question que je me prive de manger, je vais profiter de ma soirée.

J'en suis un mon second Scotch quand je sens une présence s'asseoir à côté de moi, je tourne le regard et mes yeux se posent sur Madisson. Je remarque tout de suite que ma femme, c'est changé. « Moi j'étais prêt à en faire des que tu t'es enfermé dans la salle de bain... » oui j'avais décidé de prendre un peu sur moi, puisqu'elle avait fait de même et elle était sortie de la salle de bain avec une robe de prostitué. « Jolie robe... » je prends mon verre et je le termine.       

Cette robe n'était que provocation et elle en était parfaitement consciente. Pourtant çà lui allait très bien. Et elle ne comptait pas sortir seule dans cette tenue. Elle était avec lui. il devrait être fier d'avoir une belle femme à ses côtés. Maddison osa même lui avouer qu'elle voulait juste lui plaire. Parce qu'il est vrai qu'elle se pose parfois la question. Lui plait-elle encore ? Il a un regard tellement froid sur elle... pour les rares fois où il daigne poser le regard sur elle. Eros est de ces hommes qui aiment plaire. Le plus agaçant c'est de le voir vieillir si bien. Les années n'ont pas d'effet sur lui. Il ne fait que se bonifier. Quand il entre dans une pièce, tout les regards se posent sur lui. Bon, c'est le cas pour Maddison aussi. Ils dégagent tout deux une aisance et une prestance supérieure. Ils ne passent jamais inaperçu.

Après qu'il eut quitté la chambre, elle ragea toute seule avant de finir par aller se changer. Maddison n'est pas du genre à capituler... mais ils sont en weekend. Et çà leur arrive tellement rarement qu'elle ne voulait pas tout gâcher pour une simple robe... bien que la robe n'était pas le vrai problème. Bref, maintenant qu'elle avait soigneusement caché sa poitrine sous cette robe courte, elle descendit au bar rejoindre son mari. Elle n'eut aucun mal à le trouver. Il était quasiment seul au bar... avec la jolie serveuse pas très loin qui le couvrait de sourire... Péta**e !

Ne disant rien, elle s'installa sur le tabouret à ses côtés. Elle envoya un regard noir à la serveuse puis elle jeta un regard à son mari. Elle le regarda tout autant que lui la regardait. Ils étaient entrain de prendre sur eux tout les deux. C'était froid... mais c'est toujours comme çà entre eux.
Elle ne lui dira pas merci pour ce bref compliment. S'en était pas un. Ce "jolie robe" voulait simplement dire qu'il approuvait sa tenue et la trouvait décente. Alors elle se contenta de le regarder droit dans les yeux. Elle voulait vraiment que ce weekend se passe bien... qu'il se souvienne une fois revenu au quotidien qu'il a une femme à la maison. Un femme qui l'aime et qui vaut la peine de rentrer le plus souvent possible.
Après quelques minutes de silence, Maddison reprit alors que la serveuse lui amenait le verre qu'elle lui avait commandé.

_ Alors, tu veux sortir ou on passe la soirée ici ?

Elle se fichait qu'ils aillent dans un grand restaurant ou qu'ils dinent ici. Ce qu'elle voulait c'est qu'une fois rentré dans leur chambre, il continue de jouer le mari modèle.

Je ne supporte pas la provocation de Maddison et je n'aime pas cela, cela ne m'excite pas du tout. Je n'arrive pas à garder mon calme bien longtemps quand elle fait cela. Les disputes avec Maddison me mettent parfois dans un tel état de nerf, que tout le monde en prend pour son grade autour de moi. Seule Bille arrive à me calmer. Enfin bref, nous ne sommes pas encore arrivés à l'hôtel que nous nous prenons déjà la tête, pas étonnant que j'aille chercher à me détendre avec d'autres femmes. J'avais essayé de me calmer, mais Maddison relance la provocation, si elle pense gagner, c'est qu'elle me connaît très mal ! Je la laisse en plan dans la chambre et je descends au bar. Elle sait très bien que je peux me passer d'elle, que je peux passer une soirée agréable, même sans elle. Je m'assois au bar et je passe commande.

Alors que je commande mon deuxième Scotch sec, servis par une charmante serveuse qui m'offre de très beau sourire, Maddison me rejoins. Je pose mon regard sur elle, elle a changé de robe. Cette robe-là me convient parfaitement. Je termine mon verre et Maddison passe commande, la serveuse me demande ce que je veux boire et soyons fou, je commande un troisième verre.

Nous allons prendre chacun sur nous et nous allons faire en sorte que ce week-end se passe bien. Maddison me demande ce que je veux faire. La serveuse m'apporte mon verre et je lui demande de nous apporter la carte des choses qui servent à manger. « Nous pouvons regarder si quelque chose nous plait ici...si rien nous plait, pourquoi ne pas sortir? »        

Maddison avait finit par le rejoindre au bar de l'hôtel. Elle avait perdu le premier round en acceptant de changer de robe. Et elle sait qu'elle a très peu de chance de gagner le prochain. Le truc c'est qu'elle n'obéit jamais sans le provoquer avant. Parce qu'elle n'est pas de ces femmes soumises qui obéissent au doigt à et l'oeil de leur époux. Eros a beau avoir un certain pouvoir sur elle, il n'a toujours pas réussi à la dompter. Et c'est sans doute pour çà qu'il l'a épousé. Parce qu'il faut reconnaitre qu'à l'époque, il n'était pas de ces hommes qui cherchaient à se caser.

Prenant sur elle tout autant que lui le faisait, elle finit par lui proposer de manger. Ici ou ailleurs, çà lui importait peu. Elle le laissa alors demander la carte à cette serveuse qui commençait sérieusement à l'agacer. Mais elle ne le montra pas. Maddison est douée pour cacher ses émotions. Ils savent tout deux montrer une très belle image de leur couple. Alors tant qu'ils sont en public, elle sait qu'il se comportera en parfait époux. Maddison lui offrit d'ailleurs un léger sourire face à sa proposition.

_ D'accord... çà me va.

Maddison prit la carte que la serveuse lui tendit puis elle regarda ce qu'il y avait. C'était plutôt varié alors pourquoi ne pas diner ici. D'autant plus qu'il est déjà assez tard.

_ Je vais prendre la salade composée.

Maddison n'a pas très faim et puis elle a prit l'habitude de faire attention à son alimentation. Eros est parfait et elle veille à rester à son niveau. Hors de question de prendre du poids et de moins lui plaire. Déjà qu'elle sait ne pas lui suffire. Une fois qu'ils eurent commandé, elle se leva et lui tendit une main.

_ On s'installe à une table ? Se sera plus confortable pour manger.

C'était une façon aussi de s'éloigner de cette serveuse qui attirait un peu trop le regard de son mari à son gout. Mais elle ne le dira pas.

Je ne supportais pas que l'on me prenne la tête et Maddison avait bien souvent le don de me mettre hors de moi et après elle allait se plaindre parce que je ne passais pas assez de temps avec elle ! J'étais bien plus tranquille au travail où d'ailleurs, je pouvais être un homme très différent. Chez moi, j'avais tout le temps l'impression d'être sur les nerfs, ce n'était pourtant pas compliqué ce que je demandais à ma femme ! Ce week-end, j'avais décidé de faire un effort, de lâcher un peu le travail, pour passer tout un week-end avec ma femme, nous avions même pris notre jet pour nous rendre à Las Vegas, mais nous ne sommes pas encore arrivés, qu'elle me prend déjà la tête et les choses ne s'arrange pas en arrivant dans notre chambre d'hôtel.

Je ne suis pas là pour me prendre la tête avec elle tout le week-end, encore moins pour la voir me provoquer à la moindre occasion, j'ai moi aussi envie de me détendre un peu. Je mets donc fin au jacassement de Maddison et je quitte la chambre d'hôtel. Elle veut jouer ? Nous allons jouer ! Je peux très bien me passer d'elle tout le week-end et elle le sait très bien. Je me rends donc au bar et je commande un verre. J'étais à las Vegas, je trouverais bien de quoi m'occuper, je n'allais pas du tout attendre après elle.

Comme je l'avais prévu, elle me rejoint assez rapidement et elle a changé de robe. Nous allons peut-être pouvoir passer le week-end ensemble, si elle arrête de m'emmerder. Nous décidons de manger, l'hôtel possède un très bon restaurant, nous pouvons voir si nous trouvions notre bonheur, si ce n'est pas le cas, il y a plein d'autres restaurants en ville. Je demande la carte à la serveuse, qui nous apporte rapidement deux cartes, avec un magnifique sourire aux lèvres. Je prends la carte, il y a pas mal de choix et Maddison trouve rapidement son bonheur, elle passe commande et je fais de même, je me laisse tenter par du poisson et un risotto.

La serveuse n'a pas froid aux yeux, elle me fait du charme, même en présence de ma femme. Maddison me propose d'aller prendre une table, hors de question que je mange au bar, ce n'est pas dans nos habitudes de manger au bar. Nous allons donc prendre place dans la salle de restaurant, enfin une hôtesse d'accueil nous conduit à une table et nous propose un apéritif avant de la consommation de nos plats. Elle nous donne une autre carte avec des cocktails en tout genre, et même de sublimes entrées à partager ou pas. Elle nous laisse en tête-à-tête. « Tu veux boire quelque chose et manger avant ta salade? »