Une fois son arme confisquée et sa première déposition faite, il fut autorisé à être amené à son tour à l'hôpital pour des soins. Sa blessure saignait et il fallait extraire la balle de son flanc. Balle qui serait récupérée par le service balistique de la police pour analyse... Il ne pourrait même pas la garder comme souvenir ou pour montrer à Julia la balle qui lui avait troué la peau. Et connaissant sa fille, son statut de héros allait en prendre un coup sans preuve matérielle autre que la blessure. C'est que sa fille l'avait vu plus d'une fois blessé, généralement au visage. C'était le risque lorsqu'on boxait. Là... Il s'était pris une balle. Et ça faisait un mal de chien sous les secousses du brancard qui l'emmenait. Lance aurait intérêt à être particulièrement généreux après ça.

D'autant que sa fille avait survécu autant à son agresseur qu'à sa chute du premier étage. Surtout à sa chute en vérité. Qu'est-ce qu'il lui avait pris de vouloir se battre contre son agresseur au lieu de se mettre en sécurité dans une pièce, le temps qu'il arrive... Il ne comprenait toujours pas. Mais peut-être que la police en saurait davantage lorsqu'elle viendrait l'interroger à son tour, ne serait-ce que pour vérifier ses dires. En tout cas, son état semblait bien plus préoccupant que le sien à la façon dont elle avait été évacuée en toute urgence vers l'hôpital le plus proche. Rapidement suivi par son agresseur encadré lui par deux policiers... Il n'avait pas vraiment eu le temps de voir autre chose puisqu'il avait surtout été occupé à relater les faits et prouver son innocence dans toute cette histoire avant qu'il ne soit à son tour transféré.

Rapidement amené dans un boxe, la balle fut enlevée avant que la plaie ne soit nettoyée puis recousue. Et si son état général fut considéré comme suffisamment stable pour permettre une sortie, il en vint à se préoccuper du sort de la fille de Lance n'hésitant pas pour cela à s'octroyer des droits qu'il ne possédait pas vraiment. "En l'absence de son père, je suis la personne de confiance de Mademoiselle Davidson. Elle a été amenée ici peu avant moi après une chute du premier étage. Est-ce qu'il me serait possible de la voir ?" "Vous êtes Marco ? Elle a demandé après vous... Veuillez me suivre, je vais vous conduire à elle." Et alors qu'il acquiesçait quant à son identité, il suivit l'infirmière jusqu'au boxe où se trouvait la demoiselle Davidson bien vivante, Dieu merci !

Se rapprochant du brancard où elle était toujours allongée, il lui sourit ravi de la trouver consciente. "C'est plutôt une bonne chose de vous voir en si bonne forme après une telle chute Mademoiselle Davidson. Ils vous ont fait passer des radios ? Vous savez ce qu'il en est pour vous ?" Autant aller tout de suite droit au but s'il devait y avoir des séquelles suite à sa chute. Une chute qui n'aurait pas dû avoir lieu si elle avait montré un peu plus de jugeotte. "Vous savez que vous avez beaucoup de chance d'être encore vivante ? C'était inutilement dangereux. Vous me faites penser à votre père le jour où je l'ai récupéré dans le désert Libyen... Tout ce que je vous avait montré n'avait qu'un but. Vous permettre de vous enfuir et de vous mettre à l'abri. C'était... Insensé que de vouloir se mesurer à lui. D'ailleurs, on vous a dit quelque chose à son sujet ?" Parce qu'il y avait cela aussi, leur agresseur qui s'était pris une balle et dont il n'avait aucune nouvelle depuis que celui-ci avait été évacué de la villa.

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Kara m'avait prévenue par message que William était revenue et je voulais y aller et l'arrêter une bonne fois pour toute ou en finir avec lui mais non il s'était passé une chose dans la villa dont je ne sais pas encore, la seule chose dont je suis au courant c'est Kara qui arrive à l'hôpital car elle est blessé. Je lui avais répondu par message en posant un peu trop de questions mais j'étais tellement inquiet. Alors que j'étais avec Conrad qui finalement risque rien vu que William était avec Kara et Marco a la villa et maintenant qu'est il arrivé à William? Jessai de ne pas montrer mon inquiétude à Conrad malgré que cent pas dans la chambre car Kara ne me répond pas à mon message et ma je m'imagine une tonne de chose comme inconsciente, le coma, bon pas la mort elle n'aurait pas réussi à m'envoyer un premier message si elle était près de la mort. Je soupire et perd patience, je regarde Conrad qui regarde un peu la télé malgré la fatigue. " Je vais revenir, ne t'inquiète pas une autre personne est la pour toi." Je ne voulais pas dire le mot policier  pour ne pas l'inquiéter. Déjà qu'il se demande où est Theo sûrement et comment annoncer une telle chose. J'embrasse son front malgré qu'il ne me connaît pas et je sors de la chambre voir un autre officier pour lui demander de surveiller la chambre et en prenant mon téléphone je montre la photo de William que Kara m'avait envoyé au début. "Surtout tu ne laisse pas cet homme rentrer, s'il est là ruu appel la sécurité et tu tente de le menotter." Je ne savais pas ce qu'il était arrivé à William alors je préfère prendre mes précautions dansnle cas où ce mec aurait réussi à encore filer.

Je pars limite en courant dans les couloirs de l'hôpital en allant jusqu'aux porte de l'ascenseur pour descendre aux urgences. J'appuie une, deux, trois, quatre fois sur le boulot, je m'acharne dessus comme si l'ascenseur allait arriver plus vite. Je regarde la porte toujours fermée et je soupire. "Mets tu vas t'ouvrir!" Dis-je en tappant un peu sur la porte de l'ascenseur. Je vais direction les escaliers ou je les descends rapidement et encore heureux que je tenais la rampe car j'ai failli atterrir sur les fesses... Je vais direction les urgences et à l'accueil je passe devant tout le monde en montrant ma carte de police, c'est le côté bien pratique. "Bonjour, normalement mademoiselle Davidson Kara à du être transmise par les pompiers il y a peu de temps." La dame à l'accueil cherche en pianotant sur son clavier d'ordinateur et finit par me dire oui. " Effectivement, elle est dans un des box. Vous prenez le couloir, au fond à droite, et vous attendez dans la salle d'attente,  un médecin viendra vous prévenir de son état. " Je la regarde en souriant. "Merci." Je pars donc dans le fameux couloir après cette grande porte et je me dirige donc au fond et je tourne à droite et je regarde dans chaque box et quand j'aperçois Kara par la vitre je la regarde, oh mon dieu merci elle est éveillé. Je regarde la salle d'attente en face des box mais hors de question que j'attends des heures à tourner en rond, je me souviens de la nuit où c'était Lance c'était tellement long, bon le cas était différent. Puis vu que Marco est dans le box je peux y aller et en plus faut que je sache ce qui s'est passé. Après s'il faut j'irais attendre, mais pas maintenant. [/size]

[size=33]Je finis par entrer dans le box doucement et je m'approche de Kara et Marco. " Bonjour." C'était pour Marco, d'ailleurs je le regarde de la tête aux pieds, je me demande s'il était blessé, mais vu les vêtements et la trace de sang oui mais il est debout. " Comment allez vous?" Demandais-je a Marco, enfin c'était une question pour les deux mais quand je vois Kara je comprends que ça ne va pas fort. D'ailleurs je prends sa main délicatement. " Que s'est t-il passé ?" Je veux des explications enfin des bref explications pas tout les détails vu son état elle doit être épuisé. " Et ne t'inquiète pas pour Conrad, un officier et avec lui." Par contre son père doit être seul et est-ce qu'il est réveillé ? Faut t-il aller le prévenir même s'il est encore dans le coma, il doit savoir que sa fille est à l'hôpital et ça pourrait le réveiller une telle annonce. " Tu as passé des examens ?" Je voulais savoir ce qu'elle a vraiment si c'est grave ou pas....

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Lui-même avait des problèmes avec sa femme qui refusait de reconsidérer sa demande de divorce, et cela malgré les nombreuses concessions qu'il lui octroyait déjà. C'était donc un dialogue de sourds où chacun s'arc-boutait sur ses positions, situation qu'il avait vu jouer un nombre incalculable de fois chez les Davidson, entre Lance et sa fille. La même qui en cet instant lui présentait des explications dont il ne savait que faire... Avec la même logique où après avoir piqué une crise à son père pour obtenir le retrait des caméras à la villa, elle avait exigé qu'elles soient remises à leur place séance tenante. Donc... Alors qu'elle se trouvait être l'objectif premier du tueur, elle se précipitait sur lui pour le contenter et ainsi l'empêcher de s'en prendre à d'autres. C'était aussi altruiste que totalement idiot. Et elle aurait dû lui donner rendez-vous, ça aurait été bien plus rapide ! "Vous êtes vivante, vous avez eu beaucoup de chance Mademoiselle Davidson. Evitez juste de jouer à Lara Croft la prochaine fois, vous n'en avez pas vraiment la carrure." Parce qu'aurait-elle fait si son tir n'avait pas miraculeusement touché le tueur ? Elle aurait continué à se battre en rampant à terre ?

Et sans doute qu'après quelques mots rassurants, il l'aurait laissé pour aller se renseigner quant à l'état de santé du tueur si son petit-ami n'était pas arrivé à ce moment-là. Mais bien plus que son arrivée, ce fut ce qu'il déclara qui retint toute son attention. L'enfant soigné dans le service d'oncologie... Qui bénéficiait d'une sécurité policière à son chevet... Alors que le tueur avait suggéré à Kara de partir tous les trois... Ca, associé à l'appel de l'inspecteur Powell lui apprenant dans la voiture qu'un certain Theo Westfield venait d'être tué... Et il était absolument certain que Lance n'avait pas connaissance d'un enfant dans l'entourage proche -on allait dire ça comme ça- de sa fille.

Laissant les deux tourtereaux se dire bonjour, il prit le temps d'y réfléchir. Il avait plus d'une fois depuis le coma de Lance fait le rapprochement entre la demoiselle Davidson et sa petite Julia. Sauf que là, il ne pouvait pas. Comment pourrait-il imaginer que sa petite Julia puisse un jour lui mentir ainsi. Et sur quelque chose d'aussi important. A lui, son père... Il en plaignait Lance. Le tout était cependant de savoir ce qu'il allait faire de ces informations. Devait-il réagir en bon employé loyal à son patron et lui dévoiler le pot-aux-roses ou au contraire comme l'ami qu'il était, préserver au mieux ce qui restait de sa cellule familiale en lui évitant une énième dispute ?... Le dilemme n'était pas sans conséquences. Mais il devait cependant prendre une décision et en tenir informé la fille de Lance.

Et comme à chaque fois, il repensa à sa rencontre avec cet américain complètement dingue qui pensait sauvegarder la "paix" dans le monde à lui seul et qui lui avait payé bien plus que son billet retour en Italie. Le "grand" Lance Davidson, qui avait au moins pour lui le fait de tenir quelques bons verres de Whisky... Foutus américains ! "Mademoiselle Davidson..." Et il se moquait bien d'interrompre leur conversation. "Au sujet de cet enfant, Conrad... Je tenais à vous faire savoir que je serais dans l'obligation d'informer votre père de son existence, à son réveil. C'est ce qu'il attend de moi." Que ce soit pour Conrad que pour tout le reste d'ailleurs.

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Voir Kara dans cet état ça me fou la rage surtout contre William, pour un mec qui tient à elle et bien on doit pas avoir la même définition du terme. Le principal est qu'elle soit vivante et qu'il ne l'a pas de nouveau enlevé comme il y a quelques années ou tué après tout il n'est plus à un mort près, enfin Lance n'est pas mort mais Theo lui n'a pas eu la chance de Lance. Enfin maintenant on peu dire que Kara est en sécurité enfin je ne sais pas tout dépend de William parce qu'il serait encore capable de la kidnapper ici, ce mec n'a peur de rien... Je regarde Kara tout en l'écoutant et l'imaginer passer par dessus la rambarde je dois avoir une tête en décomposition rien que de l'imaginer, ça fou la cher de poule et surtout la colère contre William, je détestait ce mec mais alors là je n'ai même plus les mots. " Je vais tuer William, on en sera débarrasser une bonne fois pour toute." Dis-je de colère et franchement j'en serais capable d'ennui tirer une balle en plein cœur, en pleine tête. J'embrasse le front de Kara, j'ai la chance d'avoir une femme forte qui l'a affronté et s'être battu avec lui, au moins les cours de self défense avec Marco ont sûrement servi, même si ça mal fini pour Kara qui se retrouve blessé. J'ai hâte qu'elle passe ses examens pour savoir ce qu'elle a et si elle a quelques choses de cassé...

Alors que j'écoute Marco parlé en parlant de Conrad, comment il a su? Je fronce un peu les sourcils en regardant Kara et en faisant un non de la tête. Ce n'était pas une bonne idée que Marco raconte tout à Lance dès son réveil. Déjà on va le laisser se réveiller pauvre homme et reprendre doucement le cours de sa vie, à son réveil j'imagine qu'il va se sentir vassaux, fatigué, malgré qu'il dort depuis plusieurs mois, et sûrement perdu s'il sait pas ce qu'il fait à l'hôpital. Puis au sujet de Conrad c'est Kara à lui raconter pas à lui, par contre s'il veut il peut raconter tout ce qu'il s'est passé avec William, il y a des choses à dire à ce sujet. Je regarde Marco. "Excusez moi de me mêler de la conversation, mais pour Conrad je pense que Kara dois lui dire quand il sera réveillé et au bon moment. Après tout Kara est là mieux placée pour tout raconter."  Elle a eu ses raison à l'époque et franchement être enceinte du mec qui l'avait aimé certes mais enlevé et sûrement fait vivre pas des moments de bonheur et tendresse il y a de quoi ne pas vouloir cet enfant. Après je comprends qu'elle aurait dû en parler à son père depuis le départ mais encore la elle a sûrement ses raison de ses mensonges et moi je n'interviendrai pas car je n'étais pas là a ce moment là. Et ce n'est qu'un conseil que je donne après Kara décide c'est son histoire même si je pense que Marco veut bien faire enfin il fait sûrement son boulot pour Lance...

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Ce William était un psychopathe, il n'y avait pas d'autre nom pour le définir. Il y aurait donc une prochaine fois, dès que celui-ci en aurait la possibilité. C'était ainsi que ça fonctionnait avec les psychopathes. Ils n'avaient aucune prise sur le réel, vivant dans et pour leur obsession. En l'occurrence, la fille de Lance. "Alors priez pour qu'il reste cette fois-ci très longtemps en prison, et sans remise de peine." Mais si les peines de mort étaient suspendues dans l'Etat de Californie, il restait cependant la perpétuité réelle. Avec toujours la possibilité qu'un jour où l'autre, ce type puisse s'échapper. C'était un psychopathe après tout, et il n'aurait rien d'autre à faire de ses journées que de penser. Et certainement au meilleur moyen de réellement cette fois-ci, récupérer la demoiselle Davidson.

Quant à la lumineuse idée de son petit-ami, il en secoua la tête devant tant d'inepties. Les émotions étaient toujours de mauvaises conseillères, et plus encore dans une telle situation... "A l'heure actuelle, il doit être menotté aux barreaux de son brancard. Alors vous pouvez toujours aller le tuer mais ce sera considéré comme un meurtre, et jugé comme tel devant un tribunal." L'uniforme ne le protégeait pas de tout, loin de là même ! Et s'il pouvait comprendre que de vivre avec une telle épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes ne devait pas être simple, ils se trouvaient cependant pieds et poings liés à la décision d'un tribunal. Ironiquement, de la même façon que ce psychopathe...  

Son regard songeur se portant alternativement sur la demoiselle Davidson et son petit-ami, il opta pour aborder un autre point important. Un de plus. Parce que Lance finirait bien par se réveiller -c'était du moins le discours rassurant du médecin qui s'occupait de lui, un des fils Backer. Et vu le nombre de ses visites dans la chambre et les soins qu'il apportait à son oncle, il le jugeait digne de confiance- et il serait de son devoir de le tenir informé des derniers événements. De tous les événements. Et quelles que pouvaient être les suppliques de sa fille ou les justifications de son petit-ami. "Non, je ne promettrais rien dans ce sens. Il s'agit de mon travail. Et un travail qui assure la subsistance de ma famille... J'en informerai votre père." Et il n'était en rien désolé puisqu'il s'agissait avant tout d'assurer ce pour quoi Lance le payait tous les mois. Etre ses yeux et ses oreilles, en plus d'être son chauffeur et son homme de main. Et il s'était toujours parfaitement acquitté de sa tache, parfois même avec un réel plaisir lorsqu'il avait fallu rapporter l'état dans lequel se trouvait le jeune Backer après avoir pris sa glace au Viagra ! Dieu, ce qu'il avait pu en rire... Ce qui ne serait de toute évidence pas le cas pour ce qui concernait cet enfant. On ne pouvait pas rire de tout. "Mais je trouvais plus respectueux de vous en tenir informé." Ce qui était maintenant chose faite.

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J'étais vraiment énervé d'apprendre que Kara est blessé et allongée sur ce lit d'hôpital à cause de William, alors oui j'avais envie de le tuer mais c'était surtout des paroles de colère, après entre le dire et le faire il y a un grand pas, je ne pense pas pouvoir tuer quelqu'un de mes propre mains. Même si effectivement Williams mérite de mourir vu tous le mal qu'il a fait et pas seulement depuis des mois, car si on repense à des années en arrière avec l'enlèvement de Kara, ça fait beaucoup. Je regarde Kara et Marco qui ont prit mes paroles pour de la réalité. " En temps d'avocate j'espère que tu me defendrai au moins." Enfin je ne sais pas si je pourrais la prendre comme avocate elle est de l'histoire donc peut-être pas possible de participer à cette histoire. C'est comme nous en tant que policier quand on est trop proche on n'est pas sur l'affaire, la preuve je ne peux pas être sur l'affaire avec William. Même si je demande des informations à mes collègues pour savoir où en est l'enquête etc. Je regarde Marco. " Détendez vous, je vais pas aller le tuer c'est des paroles en l'air et surtout de rage. Je sais que si je faute comme n'importe qui j'ai exactement droit au même traitement et à la prison. Je suis policier mais ça ne sauve pas et encore heureux. Mais avouer qu'on a envie de le tuer." Et je n'ai pas envie de tuer quelqu'un qui le mérite ou non, malgré que attaché on pourrait l'étouffer avec un oreiller et on en serait débarrasser pour toujours. " En tout cas priez pour qu'il prenne de la prison à vie ou qu'il décède de ses blessures. Parce que si on réfléchis et qu'il va en prison et que dans x années il ressort il recommencera à s'en prendre à la famille Davidson." Enfin surtout Kara et Conrad maintenant, alors faut vraiment qu'il prenne de la prison à vie ou qu'il meurt dans les heures à venir, mais tout dépend sa où ses blessures et va je ne sais pas. Et façon je ne vais pas aller voir, puis il y a un policier posté devant sa porte.

Alors que Marco en fait qu'à sa tête en voulant tout raconter à Lance dès son réveil, je soupire d'agacement. Qu'il fasse son métier d'accord mais on lui demande juste de ce taire sur une chose c'est pas la mort. " Ce n'est qu'une question d'argent, Lance vous paiera quand même malgré cet oubli. Et s'il faut un beau billet pour vous taire faut le dire je vous le donne." C'est pas possible de ne pas comprendre ce qui est le mieux pour Kara et Lance aussi, car on ne va pas savoir sa réaction. C'est déjà assez surprenant et compliqué il est pas obligé dans rajouter une couche. Je regarde Kara quand elle s'énerve que Marco et lui demande de partir, c'était dit mais fallait qu'elle se calme c'était pas le moment de l'énerver vu son état, merci Marco. Ils aiment la mettre hors d'elle quand ce n'est pas la famille, c'est Marco. Je tiens sa main en caressant le dessus de sa main et dis tout bas. " Calme toi ce n'est pas bon pour toi." Bon j'ai conscience que lui dire de se calmer peu l'énerver encore plus, mais faut qu'elle se calme vraiment.

Et voilà qu'elle est prise de grosse quinte de toux, une toux assez étrange que je n'aime pas entendre. Je la regarde sûrement un peu les sourcils froncés et quand je vois qu'elle crache du sang, c'était place à l'inquiétude sur mon visage. C'était vraiment pas normal, voilà que je m'énerve de nouveau en criant sur ce pauvre infirmier ou médecin. " Putain vous attendez quoi pour lui faire passer des examens, l'heure est grave elle peu passer devant les autres!" Enfin passer devant les cas moins grave mais la il est temps qu'il s'occupe d'elle est vite...

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De toute évidence, ce William était une sacrée épine dans le pied de la famille Davidson. L'expérience était en tout cas bonne à prendre pour lui. Il allait s'assurer de porter dans le futur une attention toute particulière à tous les petit-amis de sa fille... Quant aux Davidson, ils ne pouvaient malheureusement pas faire grand-chose, autant parce que Lance était plongé dans un coma que parce que sa fille ne pouvait en l'état actuel rien faire de plus que ce qu'elle avait déjà fait. "Je ne suis pas sûr que souhaiter sa mort en l'état actuel des choses soit la meilleure des choses. Si cet homme se retrouve à l'hôpital, c'est bien parce que Mademoiselle Davidson lui a tiré dessus. Même si involontairement. Elle a usé de l'arme et de toute évidence, pour lui porter atteinte physiquement. Et pour ce qui concerne la légitime défense, ce sera à un juge de décider si cela peut s'appliquer à la situation ou pas." La mort d'un homme n'était donc jamais à souhaiter dans le cas où c'était vous qui teniez l'arme l'ayant tué.

Et comme si rappeler certaines règles en suffisait pas, son refus à se conformer à la demande de Mademoiselle Davidson ne passait pas. Et les réactions -pour le moins très différentes- étaient intéressantes à observer. Une chose était notable cependant. La fille de Lance avait déjà compris qu'elle n'obtiendrait pas gain de cause, et cela quoi qu'elle puisse faire. Ce qui n'était pas le cas de son compagnon qui cherchait à le... Soudoyer ? Vraiment ?... Pour un agent des forces de l'ordre, c'était plutôt ironique ! Et un élément des plus intéressants à savoir, et à transmettre à son employeur.

Donc la demoiselle Davidson était visiblement plus intelligente que son petit-ami, même si elle n'en restait pas moins une petite fille gâtée. A l'image de sa Julia. C'est que pour un peu, il se serait presque attendu à la voir taper du pied sur le sol, si elle avait eu les pieds à terre... Sauf qu'à son âge, on préférait utiliser le pouvoir qu'on pensait avoir sur les gens. Et "penser avoir" étaient les mots-clé ici. Parce qu'en vérité, la demoiselle Davidson n'était rien pour lui, si ce n'est la fille de son employeur qu'il se devait de protéger au mieux. Contre son propre gré s'il le fallait. Après tout, lui aussi était père d'une adorable jeune fille et il y avait des choses qui tombaient juste sous le sens. Comme ne pas tenir compte des caprices des petites filles trop gâtées, surtout lorsque leur sécurité était en jeu. "Je suis désolé Mademoiselle Davidson mais c'est votre père qui m'emploie, et non vous. Et à ce titre, je vais rester ici jusqu'à ce que je sois totalement assuré que vous ne risquiez plus rien, tant sur le plan médical que vis-à-vis de votre agresseur." Et il se demanda si elle allait à nouveau lui piquer une "crise". Et il s'en amusait déjà, même si rien n'aurait pu le laisser deviner sur son expression.

Quant au petit-ami, il déclina poliment son offre. "Je vous remercie mais ma loyauté à mon employeur ne s'achète pas. Et c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles Monsieur Davidson m'emploie." Vraiment, ils étaient très mignons tous les deux. Un parfait petit couple ! Bien loin du sien qui se trouvait en pleine bataille pour un divorce, et la garde de sa petite Julia...

La suite lui donna d'ailleurs très vite raison. L'état de santé de la demoiselle Davidson se dégrada brutalement sous l'affolement de son petit-ami qui en vint à houspiller le personnel médical. Attitude totalement contre-productive comme bien souvent dans les cas d'affolement. Se décidant à agir, il prit son poignet pour tâter le pouls. "Elle a le pouls rapide et filant. Il faut un tensiomètre pour prendre sa tension. Et un médecin ! Elle fait une hémorragie interne." Sans qu'il ne sache si elle faisait réellement une hémorragie interne, ses connaissances en soins de premiers secours n'allant pas jusque-là. Mais l'important était que l'infirmier le croit afin qu'il agisse à son tour. De là, la fille de Lance serait correctement prise en charge et c'était bien tout ce qui comptait.